Pense-t-on jamais à toutes les implications et applications possibles quand on met au point une nouvelle technique ? La réponse est probablement non et on peut même y ajouter, heureusement même si la démarche qui s’en suit est d’une grande simplicité : appliquer ladite technique à presque tout et presque n’importe quoi, selon la méthode dite de la pêche à la ligne ! Ainsi l’étonnement reste-t-il toujours de mise, source de nouvelles découvertes selon un processus sans fin d’incrémentation dont la richesse est de ce fait insoupçonnable. C’est exactement la réflexion qui vient à l’esprit à la lecture de l’article Oral history (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/35672/title/Oral-History/). S’il s’est avéré indispensable de combattre la plaque dentaire, celles de nos ancêtres parvenues aujourd’hui jusqu’aux généticiens en donnant des informations sur les germes présents dans la cavité buccale, permettent aussi d’explorer d’autres domaines. Parmi ceux-ci, les modifications constatées en terme de quantité et de type doivent néanmoins être interprétées avec précaution car si l’alimentation est en cause, on ne peut faire un trait sur l’hygiène qui a également son mot à dire. Quoi qu’il en soit, la génétique archéologique vient encore de frapper (Les mystères de la génétique archéologique dévoilés, http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2010-02-16/les-mysteres-de-la-genetique-archeologique-devoiles/920/0/424748) !