
Ou bien encore « A qui la faute ? » Il se pourrait bien que les moines copistes du moyen âge aient fait des émules (sans le vouloir !) à l’ère de l’IA. Ne leur arrivait-il pas de faire des erreurs de transcription en recopiant les manuscrits qui leur étaient confiés ? Ce pourrait être aujourd’hui une explication à une anomalie relevée dans les courbes de mortalité et que l’on aimerait bien être en mesure d’expliquer (New Study Questions Wether Death Rate Level Off in Old Age, https://www.the-scientist.com/news-opinion/new-study-questions-whether-death-rate-levels-off-in-old-age-65264?utm_campaign=TS_DAILY%20NEWSLETTER_2018&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=68563686&_hsenc=p2ANqtz-8Jw8nKSrXdkvabA3K99rJBSAOs338k0sB8YX_U8CqwlfTPgL-gGF86mcezh866y-NGSNBhfrQB6v0KiwYoVtZBZrsIcg&_hsmi=68563686 ). Pour les démographes une question en effet se pose au vu et au su des courbes de mortalité qui affichent un plateau à partir d’une centaine d’année. Deux hypothèses (fort éloignées l’une de l’autre !) se font face : 1°) en accord avec certains modèles étudiés, mouche ou vers, le vieillissement humain marque le pas après cent cinq ans, 2° il s’agit tout simplement d’erreurs sur les dates de naissance et/ou de décès. La bataille fait rage depuis plusieurs décénnies. Dans la première hypothèse, si le vieillissement s’arête, la mort n’est plus théoriquement inévitable (ou alors très, très très tard). Dans le second cas, il faut s’adresser aux officiers d’état civil. Dans quel sens faut-il interpréter les neuf cent soixante neuf printemps de Mathusalem ?



Dire autrement et tenter d’expliquer telles pourraient être très sommairement les différences entre l’allégorie et le mythe ! La haute valeur symbolique de la première s’opposant à la valeur explicative de la seconde n’empêche pourtant pas la confusion entre les deux à tel point que l’on parle tout autant du Mythe que de l’Allégorie de la Caverne, ce qui pourtant est loin d’être identique ! Et il se pourrait bien que Platon soit coutumier du fait puisque l’on parle de façon indifférente de l’Atlantide comme mythe ou comme allégorie. Serait-ce à dire que Platon ne s’exprimait pas de façon claire ? Quoiqu’il en soit il est de notoriété publique que si allégorie il y avait, mythe il y a aussi. De quoi s’agit-il ? D’une cité parfaite dont l’hubris fut punie par Zeus mais qui a acquis une telle réalité au fil des siècles qu’elle a inspiré et inspire encore et toujours de multiples explorateurs. Nombreux sont ceux qui partirent à sa recherche ou subodorèrent son existence et il en est toujours ainsi comme en témoigne ce dernier article : Atlantis Found (Again)! And Exasperated Scientists (Again) Raise Their Eyebrows (
Le fantasme de l’existence d’une mère de l’humanité s’est trouvé grandement conforté lorsque l’Eve mitochondriale fit son apparition, elle qui venait fort heureusement contrebalancer Pandora et sa boite, Eve et sa pomme. Elle pouvait alors postuler pour assouvir une vraie vengeance contre ces individus du sexe féminin qui ne représentaient que la face sombre de l’humanité. Elle pouvait par ailleurs prétendre à une place de choix dans l’action de la transmission d’un ADN particulier celui que renferme la mitochondrie. Il faut reconnaitre que cette dernière est un organite tout à fait particulier puisque l’on admet (presque) aujourd’hui qu’elle est le fruit d’un processus d’endosymbiose, ce qui pourrait expliquer que les dites mitochondries aient conservé leur propre génome bien que très réduit. Pour que l’humanité ne soit pas redevable que d’une seule mère, on mit en place un père universel, l’Adam chromosome Y. Mais un match nul ne signe pas la fin des hostilités comme pourrait le laisser supposer l’article : Dads (Not Just Moms) Can Pass on Mitochondrial DNA, According to Provocative New Study (