A l’heure où les médias nous apprennent que le meilleur âge pour le cerveau se situe aux alentours de la quarantaine (pour l’homme !), arrêtons-nous un instant sur cet organe qui veut que si l’on pense avec son cerveau, il est probable que le cerveau ne se pense pas (E. Zarifian). En effet certaines conditions extrêmes sont dignes d’intérêt et les étudier peut avoir valeur d’enseignement dans des champs pas si éloignés puisqu’ils se rejoignent dans leur but exclusivement tendu vers l’avenir de l’humain. Dans un cas, c’est l’écureuil qui s’y colle (What the Supercool Arctic Ground Squirrel Teaches Us about the Brain’s Resilience/http://news.yahoo.com/supercool-arctic-ground-squirrel-teaches-us-brains-resilience-214600843.html), dans le second, c’est l’homme lui même (Size Does Matter |http://the-scientist.com/2012/06/22/size-does-matter/) ! Le cerveau de l’écureuil de l’Arctique, capable de supporter des températures inférieures à 0 degré (celsius) voit ses neurones tels des arbres en hiver. La comparaison (poétique) est d’autant plus appropriée que telles les feuilles au printemps, les synapses réapparaissent lorsque la température remonte ! Etudier cette capacité pourrait permettre de réparer certains dommages neuronaux. L’étude portée par le second article est tout aussi intéressante dans la mesure où elle explore ce qui relie, dans le processus de la vision, taille et espace. La taille perçue est-elle contingente de l’espace dans lequel se trouve l’objet ? Quel intérêt direz-vous ? Rien de moins que la robotique appliquée à l’homme quand la machine participe à sa reconstruction. Tout faire pour apprendre à aider l’homme doit rester le maître mot !