Comment et pourquoi tromper un système ancestral ?

Le système immunitaire est un état dans l’état. C’est un système de défense ancestral d’une complexité incommensurable. Pas toujours le même, mais pas uniquement différent, il est inné et acquis, il sait faire la différence entre le soi et le non soi, il apprend, s’éduque au fur et à mesure de ses rencontres, il est unique et multiple, nulle part et partout et plus que tout, il est indispensable. C’est le système réticulo-endothélial d’Élie Metchnikoff, mais on sait aussi depuis qu’il ne peut être limité au système des macrophages que ce zoologiste russe avait décrit en son temps. Pourquoi donc faudrait-il en arriver à le berner (Synthetic Peptide Fools Immune System,http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/34482/title/Synthetic-Peptide-Fools-Immune-System/ ) ? Parce que toute rencontre n’est pas bonne et qu’il faut savoir en éviter quelques unes pour mieux être défendu ! Parce que s’il faut qu’une molécule efficace ne disparaisse pas pour le bienfaît de l’organisme, il conviendra de la cacher jusqu’à ce qu’elle puissse jouer les rôles en lieu et place qui lui sont dévolus par le thérapeute. Il se pourrait bien  que pour la première fois, les chercheurs aient réussi à faire croire aux macrophages qu’une nanoparticule peut faire partie de l’organisme et de ce fait ne pas être reconnue comme du non soi, et que par conséquent elle puisse échapper à toute attaque. Ce n’est pas  Le loup et l’agneau, “La raison du plus fort est toujours la meilleure”, mais plutôt Le rat et l’huitre, “Tel est pris qui croyait prendre”.

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