La chimie de l’Opéra !

Que pourraient bien apprendre les  résultats d’un croisement entre art lyrique et chimie ! Recenser les potions, poisons et autres substances toxiques dans un premier temps puis, dans un second, les différents livrets d’opéras au cours des siècles, il fallait vraiment être aussi enthousiaste et compétent dans l’un et l’autre de ces deux domaines pour tenter l’aventure (Atoms and Arias, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/34804/title/Atoms-and-Arias/). La constatation que nous livre l’auteur constitue-t-elle une surprise ? Non, car il en est de l’Opéra comme il en est de toute d’autre production artistique, littérature, peinture, musique : la mise en évidence d’une interpénétration entre l’actualité de  la science et l’art. Chaque époque de la société se reflète dans ce que choisissent d’exprimer ses différents acteurs ce qui permet de regarder efficacement derrière soi (cf l’exposition L’ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst au musée d’Orsay). On pourra en tirer matière à épistémologie sociale. Mais on pourra aussi, ce qui est plus regrettable en faire un absolu validant le présent sans imaginer qu’il aurait pu en être différemment. Il n’y a pas qu’un seul chemin qui permette d’arriver à un point.

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