Ethique, quand tu nous tiens …

ECH21572031_1Les droits des animaux seraient-ils mieux encadrés et donc préservés que les droits des humains quand ceux-ci sont sujets d’expérience ? L’ETHIQUE, mot dont on peut penser qu’il est à la mode tant il est devenu sujet de déclarations sans exclusion de domaines, et dont il est convenu de se servir en particulier quand on utilise un être vivant dans le but d’éviter toute chosification (réification). Le problème majeur étant de savoir comment il convient de servir le principe même que recouvre le mot. Aristote est dans cette affaire un des premiers à avoir  envisagé les différents champs de l’Ethique pour en faire un mode de vie harmonieux tant au niveau individuel qu’interindividuel : se conduire de telle sorte que l’on atteigne le but ultime, celui du plein épanouissement de l’individu au sein de la société. Il est évident que dans ces conditions, comment faut-il comprendre l’éthique appliquée à la recherche (Ethical overkill, http://www.nature.com/news/ethical-overkill-1.16513?WT.ec_id=NATURE-20141211) ? Les règles à suivre doivent-elles être éditées par un organisme et gravées dans le marbre, alors que chaque équipe aurait plutôt tendance à exposer ses règles en les qualifiant d’éthiques ? Car sous le terme éthique on sous entend également un autre type de protection  que celui du sujet, à savoir la protection de celui qui conduit l’expérimentation. Mais un dernier volet s’est fait jour : le volet économique qui voudrait qu’un bureau centralisé d’éthique soit moins onéreux que plusieurs officines ! On en arriverait donc à cette notion inattendue, à coup sur non envisagée par Aristote,  du coût de l’éthique ! Même si l’on s’en offusque de principe, la prise en compte des possibilités de la datamasse  (big data) fera qu’il deviendra impossible de l’ignorer.

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