Il vaudrait mieux penser à tout !

524ad51eddc18Ce n’est pas parce que c ‘est plus  facile  d’utiliser un petit animal de laboratoire, telle la souris, qu’il faut oublier un minimum de précautions. Au fil des expérimentations, des années et des techniques il est devenu évident que le stress faisait partie intégrante du ressenti de l’animal. On en conviendra facilement, l’environnement laboratoire ne constitue pas plus pour l’animal que pour l’homme un cocon de douceur et d’affection. Sans vouloir faire preuve d’une tendresse excessive il n’est pas anodin d’agir envers l’animal selon des règles de bonne conduite. Si les défenseurs des animaux ont établi une charte en ce sens, si l’Assemblée a adopté (octobre 2014)  une disposition qui reconnaît aux animaux la qualité symbolique «d’êtres vivants doués de sensibilité», il existe aussi une façon à la fois plus pragmatique et plus hypocrite de s’intéresser à ce problème. Ne pas tenir compte de ces recommandations, peut provoquer des erreurs dans les résultats obtenus (Mouse Traps, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/41269/title/Mouse-Traps/) ! Enfer et damnation, un article pourrait se voir refuser la publication pour cause de faux résultats à mettre sur le compte du comportement de l’expérimentateur et non sur la conduite de son protocole ! Mieux vaut donc prendre en considération ces petits compagnons de recherche car l’impact est lourd de conséquences d’autant que les facteurs à prendre en ligne de compte sont nombreux. Ainsi a-t-il été édité un  ensemble de recommandations sous le titre de The ARRIVE  (Guidelines  Animal Research: Reporting of In Vivo Experiments, 20-item checklist) qu’il serait bon que chaque expérimentateur garde en mémoire pour l’appliquer. Il ne faut surtout pas croire que l’étude comportementale de la souris soit beaucoup plus simple que celle de l’homme !

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