Qui est sujet à se briser !

Comment établit-on la différence entre fragile et faible ? Si l’on peut dire d’un vase qu’il est fragile, à coup sûr on ne pourra pas dire qu’il est faible ! Ce qui semble introduire d’emblée une connotation de jugement pour le second par rapport au premier, l’équivalent d’un jugement de valeur d’autant plus qu’il peut y avoir faiblesse sans fragilité et inversement, tout autant que simultanément faiblesse et fragilité. Ainsi le grand âge chez l’homme peut-il s’accompagner de l’un ou de l’autre, de l’un et de l’autre. Le fait que l’on améliore sans cesse l’espérance de vie (sans en augmenter la durée) accroit le choc du à la rencontre de ces deux  caractéristiques liées au temps. Mourir en pleine santé restant le but de chacun tant que l’on n’aura pas éradiquer purement et simplement cette fin, invite à tenter d’agir sur l’une comme sur l’autre de ces deux qualités négatives. S’il n’existe pas de réparateur universel, les cellules souches sont pensées par certains comme le meilleur candidat à cette fonction et c’est dans cette optique que leurs actions ont déjà été testées sur les animaux et aujourd’hui sur l’homme d’où l’article : Can Young Stem Cells Make Older People Stronger? (https://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/51135/title/Can-Young-Stem-Cells-Make-Older-People-Stronger-/&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=59298212&_hsenc=p2ANqtz-91I0EIITNIqKj9nZeVgEwevm4b2QnXbBjSy6pqtEGuTHKUIGXJenED5nQvnXFVh1SSezo4eNdftV8up6aVt98QJ4ciGw&_hsmi=59298212). L’idée n’est pas de prolonger la vie mais d’améliorer celle de ceux que l’âge a rendus fragiles. Pour ce faire, quoi de mieux qu’une simple injection de cellules souches mésenchymateuses dont on commence à connaître l’influence sur les phénomènes inflammatoires eux-mêmes impliqués dans de nombreux processus parmi lesquels la fragilisation peut-être au même titre que les effets délétères du stress oxydatif ou des dysfonctionnements mitochondriaux. Sans être ἡ πανάκεια, la panacée tant recherchée, cette méthode est simple et répond à ce que la fille d’Asclépios doit  accomplir, secourir et non pas guérir, ce qui serait plutôt le rôle d’une de ses sœurs, Iaso. C’est bien ce que réaliserait cette injection. Mais en cette époque où la nature revient en majesté, si  les plantes sont mises à l’honneur, ce ne serait peut-être pas le cas de cellules souches mésenchymateuses !

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