Archive for octobre, 2021

Le gnomon et la NASA

vendredi, octobre 22nd, 2021

Le gnomon est un instrument astronomique, non pas dans son sens figuré, à savoir que son acquisition atteindrait des sommets, mais bien dans son sens littéral, à savoir son domaine d’utilisation, l’astronomie. Il s’agit le plus simplement du monde d’un bâton planté dans la terre, dont l’angle et la longueur de l’ombre portée apportent des indications sur les déplacements du soleil sur la voûte céleste. Utilisé en Chine tout autant qu’en Occident depuis l’Antiquité, il a servi un certain Pythéas le massaliote dans son exploration des Iles Britanniques au IV ème siècle av. J.-C (https://www.livescience.com/first-western-description-british-isles?). Ce que l’on ne sait pas avec précision, c’est s’il a lui même caboté en remontant le long des côtes après avoir franchi les colonnes d’Hercule, s’il a embarqué sur les côtes de la Manche, enfin s’il n’était que simple passager. Néanmoins il est l’illustre auteur de deux ouvrages le Ὠκεανοῦ et le Περίοδος γῆς dont il ne reste que quelques fragments. Hérodote et Thucydide considérés comme les premiers parmi les historiens/géographes n’ont malheureusement pas pu en parler pour cause d’antériorité. Et parmi ceux qui le site Strabon l’accuse de mensonge tandis que Pline l’Ancien lui accorde crédit. Quoiqu’il en soit, c’est bien grâce au gnomon qu’il a pu réaliser un certain nombre de calculs astronomiques. Peut-être commerçant, il n’en a pas moins fait preuve d’un esprit curieux et suffisamment scientifique pour donner des mesures de latitude, décrire les marées, apporter des preuves de la rotondité de la terre. C’est certainement la raison pour laquelle la Nasa l’a utilisé lors de la mission spatiale Apollo 17 en 1972, et en décembre 2018, lors d’une autre mission vers Mars. Certaines inventions ne prennent pas une ride et leur auteur n’en saura jamais rien !

Singularité temporelle

dimanche, octobre 17th, 2021
Mouvement perpétuel — Wikipédia

Est-il possible de s’accommoder du concept de non commencement quand l’humanité vit avec celui de sa finitude depuis toujours ? Et si un temps circulaire s’enroulait sur lui-même perpétuellement, sans début et sans fin ? Cette question ne recouvre-t-elle pas la recherche du mouvement perpétuel, sujet si cher au Concours Lépine ? Pourrait-il y avoir enfin une réponse à l’aporie de la poule et de l’oeuf ? S’il n’y eu jamais de commencement (What if the universe had no beginning?) que vont devenir les collapsologues, c’est eux qui risquent de se trouver réellement en danger. Mais avant que de s’inquiéter de leur sort, que dire de cette idée « folle » d’un non commencement ? Pour ce faire il suffit de décomposer l’espace temps en morceaux discrets jusqu’à son unité fondamentale. C’est la théorie des ensembles causals qui implique que deux évènements ne peuvent pas se produire en de ça d’une certaine dimension, qui serait celle d’un atome. Deux conséquences non négligeables : le temps devient une grandeur physique, le Big-Bang disparaît pour cause de distance ! Voici encore une nouvelle approche du temps que les physiciens sont heureux porter à la connaissance des philosophes pour leur permettre d’aller plus avant dans leurs débats sur la théorie du temps qui passe !

Pas vu, pas pris

vendredi, octobre 8th, 2021
Personnages - L'âge de glace : les lois de l'univers

Qui pourrait encore avoir l’audace de considérer l’animal comme une machine, lui dénier toute capacité de communication. Peut-on encore ne pas le reconnaître comme appartenant à une société dans laquelle ses relations avec ses congénères peuvent être d’une grande complexité. Comment ne plus accepter que nombreux sont ceux qui ont le concept de leur existence quand ils se reconnaissent dans un miroir et que d’autres doivent posséder celui de finitude. Certains d’entre eux seraient même capables de modifier leur façon d’agir lorsqu’appréciant l’environnement, ils sont convaincus qu’on ne les voit pas ! (Cleaner Fish Alter Behavior if Partners Can See Them “Cheating”). Ne pas effectuer une action qui leur est dévolue dans la société à laquelle ils appartiennent, parce qu’ils savent qu’ils ne sont pas vus est l’expression d’une modification comportementale qui pose question dans le processus de cognition du Labroides dimidiatus. Mais ce Labre, dit également nettoyeur a plusieurs cordes à son arc puisqu’il appartient également à ceux parmi les animaux qui se reconnaissent (The Mirror Test Peers Into the Workings of Animal Minds”). Malheureusement tout n’est pas bon chez ce poisson qui sait ruser et s’admirer ! Il fait montre d’une discrimination coupable ! C’est la femelle qui trompe et le mâle qui la corrige ! Il vaudrait mieux que cet état de fait ne s’ébruite pas chez les humains dont certains voudraient à coup sûr mettre en place au pire une élimination des mâles au mieux leur rééducation!