Archive for mars, 2022

Verba volent, scripta manent

lundi, mars 28th, 2022
Pour la reforestation, mais contre les déserts verts | Eco CO2

C’est probablement la raison pour laquelle, cet article fut écrit Native forests better for climate mitigation ! Toute chose n’est pas bonne à dire mais il en est qui devraient être inutiles à dire ! I On vient donc de découvrir que les forêts natives sont préférables aux forêts acquises. Certes il existe selon les latitudes des forêts que caractérisent une essence plutôt qu’une autre. Ainsi en est-il des forêts tropicales, équatoriales, tempérées ou boréales. Certaines sont riches en arbres de haute futaie, certaines riches d’arbres à croissance lente ou au contraire rapide, d’où des forêts riches ou non en jeunes pousses. Quelles soient primaires ou secondaires, ayant donc déjà bénéficié d’une régénération naturelle, ces forêts représentent respectivement 36 et 57% des ressources forestières mondiales, soit 31% de la superficie des terres émergées et 10% de la surface du globe. Mais pourquoi donc la nature n’a-t-elle pas choisi de recouvrir le globe terrestre de forêts mono essence en accordant chacune de ces essences à la zone géographique considérée. Comme l’homme n’a pu répondre facilement à cette question essentielle, par manque d’information ou bien manque d’observation, il s’est penché sur ce phénomène naturel. Il est alors apparu que les forêts restaurées reposant sur une monoculture donnaient de moins bons résultats environnementaux. Certes, on peut apprécier d’obtenir de bons rendements en terme de bois à couper, mais ceci n’améliore pas nécessairement l’érosion des sols …. et il en est de même en ce qui concerne l’ensemble des résultats. Une forêt monoculture entraîne un « mono-bienfait », comme c’est curieux … Heureusement ce que de nombreux non estampillés écologistes savaient, les vrais écologistes vont le savoir puisque c’est écrit !

Manque de vocabulaire

samedi, mars 19th, 2022
Top 10 des animaux anthropomorphes de la Pop Culture – Tops de Joseph

Si le vers qui pense n’est pas encore pour demain, il n’en est peut-être pas si loin et s’en rapproche à grands pas, puis qu’il est capable de prendre des décisions d’une grande complexité (These 1-millimeter-long worms can make complex decisions with a mere 300 neurons). Ce qui plonge les chercheurs dans un abime de perplexité c’est le petit nombre de neurones dont est pourvu ce représentant des nématodes, le Pristionchus pacificus, de la famille des Diplogastridae. Ce cousin du Caenorhabditis elegans, avec lequel il partagerait un ancêtre commun, serait donc doué d’une puissance de réflexion redoutable surtout vis à vis du cousin cité ci-dessus. Le premier mord le second dans une intention mortelle dans le pire des cas, dans une intention plus pacifique dans le meilleur. Cette alternative serait le fruit d’une prise en compte de plusieurs facteurs que cet être vivant de un millimètre de long et possesseur de trois cents neurones, serait capable de traiter pour gérer au mieux son futur immédiat ! Ce que l’on ne sait pas avec exactitude, c’est le nombre de neurones « nécessaires et suffisants » pour une prise de décision adaptée. Mais ce qui est frappant c’est l’anthropomorphisme dont l’homme fait usage et qui ne s’est aucunement modifié depuis les récits mythiques du VIIIème siècle av. J.-C. L’homme reste le mètre étalon lorsque l’on juge des capacité intellectuelles d’un être vivant comme il est question dans l’article de Harry Baker : ainsi en est-il des termes « processus décisionnel complexe, choix ». Même si l’on met en évidence le rôle de certains neurotransmetteurs dans le processus incriminé, le vocabulaire reste celui qui sied à l’humain. Heureusement on ne parle pour le vers d’un état de prélogique évoluant vers un état de logique comme il a pu être défini pour l’homme. Le seul point positif concerne l’utilisation de ce nombre restreint de neurones qui pourrait être faite pour construire des algorithmes adaptés à l’IA.

Être ou ne pas être intelligent ?

dimanche, mars 6th, 2022
Mythologie grecque: Gaïa

Probablement LA question à se poser et à poser aux représentants écologiques qui oeuvrent pour la bien être de leur habitat terrestre puisque selon les auteurs de l’article Scientists say planetary intelligence is real, but Earth doesn’t qualify yet, l’intelligence serait planétaire. Malheureusement la terre n’ayant pas encore atteint ce statut ! on se pose la question de savoir « qu’est donc l’intelligence planétaire » ? Chacun croit pouvoir donner une définition de l’intelligence : aptitude d’un être humain à s’adapter à une situation, à choisir des moyens d’action en fonction des circonstances. Mais aujourd’hui on sait que l’être humain n’est pas le seul « vivant » apte à répondre de façon adaptée à une situation à laquelle il peut se trouver confronté à un moment donné de son existence. Le règne animal est en tout autant capable, et il en est de même pour le règne végétal. C’est alors que les anciens peuvent encore venir en aide si l’humanité adhère à leur concept de GaÏa. Gaïa enfanta seule plusieurs divinités parmi lesquelles Ouranos avec qui elle en enfanta d’autres dont quelques célèbres monstres. Elle même se trouvait être une divinité chtonienne, référence à la terre et au monde souterrain. Il existait donc dans la théogonie grecque du VIIIème siècle av. J.-C l’idée que les divinités planétaires interagissaient selon des actions coordonnées avec le mode dans lequel elles vivaient. Aujourd’hui, en développant un schéma comparable, les planètes seraient en mesure d’interagir avec les milieux écologiques qui s’y sont développés en tenant compte de deux domaines : la biosphère et la technosphère, chacune passant de l’état immature à l’état mature. Et la terre en est encore loin, puisque selon les auteurs, la Terre serait bloquée à l’état de biosphère mature/technosphère immature ! Mais à quoi pensent donc les écologistes quand ils ne parlent que de la biosphère sans tenir compte d’une technosphère qui n’a pas encore atteint le niveau requis ! Sont-ils bien au fait de ce dont ils parlent ?