
Spontanément en dehors de toute référence à sa date de naissance la tortue géante des Galapagos, dont il ne reste que quelques exemplaires retrouvés récemment (https://www.geo.fr/environnement/galapagos-des-tortues-geantes-que-lon-pensait-eteintes-redecouvertes-dans-larchipel-equatorien-199746) alors qu’on la pensait éteinte à l’état sauvage, ne semble pas être de prime jeunesse ! Mais comme elle peut vivre plus de cent ans, rien que de très normal. Ce qui l’est moins et qui a donné matière à étude c’est précisément son rythme de vieillissement dont on pensait logiquement qu’il était plus lent que celui d’un animal à sang chaud, puisqu’elle est un animal à sang froid. Partant du raisonnement simple selon lequel il faut plus d’énergie pour assurer le métabolisme d’un animal qui tient grand compte de sa température interne que d’un animal dont ce n’est pas le propos. Il semble bien qu’il n’y ait aucune logique dans le cas présent (How Slow Can You Go?), il n’est en effet pas écrit dans le marbre que le synonyme de logique soit exactitude quand un processus biologique est multifactoriel à moins que de ne prendre en compte les facteurs incriminés : ainsi est-il indispensable de tenir compte de la taille de l’individu étudié. Mais ce qui est surtout très intéressant c’est le bas niveau du taux de vieillissement qui serait même tellement bas qu’il en serait presque négligeable d’où la question : la tortue flirte-t-elle avec l’immortalité ? Malheureusement taux de vieillissement ne signifie pas années vécues ! Quoiqu’il en soit, le vieillissement de ces individus mérite d’être étudié dans l’espoir de trouver des raisons/des facteurs qui pourraient être impliqués dans le vieillissement humain.