Aujourd’hui toute vérité ne s’avère pas nécessairement bonne à dire, tant est remis en question le concept même de vérité mais sans qu’il soit discuter sereinement du sujet et même sans qu’il en soit discuté tout simplement. Aujourd’hui donc comment les différentes « communautés » vont-elles accueillir cette intrusion humaine dans le monde animal « Inside the minds of farm animals« . On sait que les néoruraux sont particulièrement attentifs à leur confort et qu’ils tiennent peu compte de l’animal qui vivait depuis des siècles (des millénaires) dans cet environnement qu’ils se sont accaparés. Cet article est donc pour eux. Si les interprétations proposées, d’empathie, d’optimisme, de conscience intéroceptive appartiennent au vocabulaire humain (il peut difficilement en être autrement ! ), la démarche témoigne d’une recherche de cet anthropomorphisme qui anime l’homme depuis bien longtemps. Dans le règne du vivant, l’animal a précédé l’homme et s’ils se sont d’abord côtoyés, ils ont fini par tisser des liens, au moins pour certains d’entre eux. Qu’ils y aient trouvé un avantage réciproque est presque une certitude et adoucir leurs conditions de vie n’est peut-être pas une attitude à rejeter. Alors, puisque n’est pas K. Lorenz qui veut, et qu’il n’y a pas d’autres façons de s’exprimer qu’avec des « mots » on peut se mettre d’accord sur le fait que les animaux ne sont pas indifférents les uns aux autres, qu’ils peuvent exprimer par leurs attitudes une compréhension de l’autre. Dès lors pourquoi ne pas imaginer qu’ils souffrent de l’incompréhension que l’homme manifeste à leur égard ?
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