Sujet à discussions

Ci après, deux articles parus respectivement le 21 novembre (AI could find research ‘blind spots’, in Nature briefing) et le 23 novembre (ChatGPT generates fake data set to support scientific hypothesis, in Nature). Tous deux volent sur les ailes de l’actualité puisqu’il y est question d’IA. Pourtant les chemins suivis divergent considérablement et l’on est même en droit d’y reconnaître quelques discordances. D’une part l’association robotique/intelligence artificielle est à même de procéder à la « découverte » de nouveaux matériaux susceptibles d’apporter des améliorations dans le domaine de la technologie. C’est ainsi que si des milliers de matériaux inorganiques ont été créés, des milliards pourraient également voir le jour. Cette création d’abord virtuelle doit franchir le cap de la réalisation pratique. Cette deuxième étape indispensable n’est pas nécessairement vouée à la réussite mais tel l’humain, l’IA apprend de ses erreurs et est en mesure de les corriger, d’où l’efficacité inégalée de l’association. Même s’il s’agit d’un domaine différent, la médaille a son revers puisqu’il s’agit également de l’utilisation de l’IA. A partir d’une affection cornéenne connue pour laquelle il existe deux traitements, il a été demandé de démontrer la supériorité de l’une de ces méthodes en s’appuyant sur l’analyse comparatives de deux séries. D’une façon tout à fait comparable à la réalisation d’une étude basée sur deux cohortes, l’IA a « construit » des ensembles de données plausibles mais « fausses ». Seule une analyse approfondie est à même de détecter qu’il s’agit de données générées par l’IA. Il est évident que l’on s’adresse là encore à des avancées techniques humaines dont la finalité répond à leur utilisation. Ainsi en est-il du marteau qui est une arme par destination et non pas par nature ! Ce qui atteste de la liberté de l’homme.

Tags:

Leave a Reply

Vous n'êtes pas un robot, n'est-ce pas ? *