Parler de l’espérance de vie au fil des siècles est sujet à de multiples interprétations tant sont nombreux les facteurs en cause. Si l’espérance de vie ne dépasse guère trente ans au moyen âge, il faut tenir compte de la mortalité périnatale, infantile, de l’absence e méddecine tant préventive que curative. Ces différents facteurs ayant progressivement disparu, on peut estimer être plus proche d’une donnée dépolluée quand on estime aujourd’hui que « entre 1900 à 2000, l’espérance de vie en France est passée de 48 à 79 ans, soit une hausse de 65 % en un siècle seulement« . De fait s’il existait une progression continue jusqu’à encore récemment, on s’aperçoit que se profile un réel ralentissement depuis le début du XXème siècle si l’on prend essentiellement en compte les pays « riches » (Life expectancy is increasing at a slower rate this century — and it may be because we’re reaching our human limit). Ainsi se pose la question angoissante de savoir si l’humanité ne se rapproche inexorablement du point limite possible de sa vie sur terre. Il y aurait-il malgré toutes les avancées médicales, sociétales, un buttoir inéluctable ( https://www.jim.fr/viewarticle/lesp%C3%A9rance-vie-elle-train-datteindre-plafond-verre-2024a1000ik2? ) La finitude humaine ne devrait-elle pas de nouveau être enseignée à l’homme pour qu’il ne se berçât point d’illusions ? Il est certain que vieillir plus longtemps n’entraine pas parallèlement un rajeunissement de ses cellules. Au contraire ces dernières accumulent tout a fait normalement les modifications physiologiques de la senescence. Tout se résume donc à l’horloge biologique dont on sait pas ailleurs qu’elle est spécifique de chaque individu : encore serait-il plus juste de parler des horloges biologiques car elles seraient plusieurs à régler avec précision la physiologie de l’organisme. C’est la raison pour laquelle la chronobiologie est capitale, son étude fut du reste couronnée par le prix Nobel de physiologie/médecine en1977.