Qu’est-ce qu’un mythe ? Les auteurs n’étant pas d’accord la difficulté est grande pour répondre à la question. Parmi les propositions, on retrouve la notion de texte fondateur, l’absence d’auteur défini, la nécessité d’une adhésion collective, mais peut-être et surtout la reconnaissance de ce que l’oralité doit être reconnue comme culture antérieure à l’écriture : la parole entre dans l’histoire dès qu’elle s’inscrit sur un support. Ainsi en est-il du mythe des amazones qu’Héraclès a peut-être ou non combattues. En effet les versions diffèrent en ce qui concerne le héros et la reine Hippolyte : lui donna -t-elle sa ceinture ou bien lui fut-elle ravie ? D’Hippolyte il n’est pas question dans l’article Ancient burial of fierce female hunter (and her weapons) discovered in Peru, mais d’amazones, oui. On n’est pas en Cappadoce, mais au Pérou, en un temps préhistorique, au début du néolithique, quand coexistent chasseurs et cueilleurs, quand l’humanité est en voie de sédentarisation. A cette époque donc, il s’avère que tous les chasseurs ne sont pas de sexe masculin, et que ceux de sexe féminin n’aient rien eu à envier à leurs compagnons. D’où il ressort : un argument en faveur de ceux qui croient que les Mythes peuvent parfaitement reposer sur un socle réel ainsi, et ce n’est pas négligeable, un argument contre la théorie des genres !