A l’ère de la mise en place (imposée ?) de l’égalité des sexes, que doit-on penser de l’article paru dans Current Biology (Male-Specific Conditioned Pain Hypersensitivity in Mice and Humans, https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(18)31496-9?_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS0960982218314969%3Fshowall%3Dtrue) et résumé dans TheScientist (Men React to Repeated Painful Experiences Differently than Women Do, https://www.the-scientist.com/news-opinion/men-react-to-repeated-painful-experiences-differently-than-women-do-65320?utm_campaign=TS_DAILY%20NEWSLETTER_2019&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=69001885&_hsenc=p2ANqtz-_uPaQPM4-gZNufLJjbuhPTMTkScJGyOIfNKXnJVi-PZXydMjviqpEPpAXGzA26vZghxT-K6X8TjQuyQXkMzJ9ecankcg&_hsmi=69001885). Une fois écarté le conditionnement pavlovien quels sont les éléments en présence : le ressenti douloureux, le processus de mémorisation, le dosage de testostérone. Quels sont les hypothèses proposées : mémoire et ressenti douloureux, testostérone et mémoire. D’où : la femme qui fabrique moins de testostérone que l’homme éprouve une ressenti moindre mais parce qu’elle aurait moins de mémoire ! Donc avant que l’une des parties ne se réjouisse trop vite de sa suprématie, on peut bien sûr décider de compléter l’étude ou plutôt et bien plus simplement de n’en pas tenir compte !
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Un ressenti sexué ?
mercredi, janvier 16th, 2019Question de définition
lundi, août 22nd, 2016(http://mbio.asm.org/content/7/4/e00874-16.full)
En cause le mot « Anthropocène« . A priori aucune difficulté. Άνθρωπος : homme au sens de l’humain, καινός : nouveau, d’où le néologisme crée par Paul Crutzen, prix Nobel de chimie en 1995, pour désigner une nouvelle époque géologique, qui aurait débuté selon lui à la fin du XVIII° siècle avec la révolution industrielle et succéderait ainsi à l’Holocène (https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropoc%C3%A8ne). Mais à concept simple : nouvelle ère caractérisée par l’action de l’homme sur l’évolution de la planète, question tout aussi simple : quand l’action de l’homme a-t-elle eu une (des) incidence(s) sur l’évolution de la planète ? Selon P. Crutzen le début de la révolution industrielle signe le passage de la dernière période du quaternaire, le Pléistocène vers l’Holocène. Le premier correspond à une période glaciaire, le second à une période de réchauffement qu’accompagne un certain nombre d’extinction d’espèces. Avec l’anthropocène, l’action de l’homme sur son environnement devient prépondérante jusqu’à la modifier la lithosphère et c’est là que le bât blesse. Comment juger sur environ deux cents ans des modifications au niveau de la croûte terrestre et d’une partie du manteau supérieur demandent les géologues qui en discutent toujours (Allons-nous entrer dans l’anthropocène en 2016 ?
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/02/allons-nous-entrer-dans-l-anthropocene_4840896_3244.html#kwVKyXbp02vEmHcW.99 ). C’est dans ce contexte (un an plus tard néanmoins) que parait l’article : Define the Anthropocene in terms of the whole Earth (http://www.nature.com/news/define-the-anthropocene-in-terms-of-the-whole-earth-1.20427?WT.ec_id=NATURE-20160818&spMailingID=52085095&spUserID=MTUyNTcxOTczMTcwS0&spJobID=983154956&spReportId=OTgzMTU0OTU2S0) preuve qu’il n’existe pas encore de consensus (mou/dur ?). Mais c’est aussi (surtout ?) l’occasion de prendre conscience de la non simplicité du concept : l’action de l’homme sur l’évolution de la planète. Scientifiques de tous les pays unissez vous, l’écologie n’est pas rien, mais elle n’est pas tout non plus !
Pourquoi est-ce encore vrai ?
lundi, avril 25th, 2016Ne dormir que d’un oeil, non seulement c’est possible mais c’est aussi (en quelque sorte) vrai ! En quelque sorte puisqu’il s’agit de la démonstration, basée sur différents examens complémentaires, que la première nuit dans un environnement inconnu offre un sommeil à tout le moins différent du sommeil en conditions normales (Brain Keeps Watch During Sleep, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/45912/title/Brain-Keeps-Watch-During-Sleep/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=28783150&_hsenc=p2ANqtz-9GomGx0ovlFesL6BiwY2fHfalVK_SLtKn7qxlBKTHLbzYi8QNKsjjcdAgS8RBV0XqV_KD9rs-CBY3oDGGjCaWKrGWp3A&_hsmi=28783152, Night Watch in One Brain Hemisphere during Sleep Associated with the First-Night Effect in Humans, http://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(16)30174-9). Sujet d’étude particulièrement « à la mode », parce que fonction physiologique ubiquitaire, le sommeil représente encore et toujours un domaine très actif de la recherche médicale. Déclenchement, déroulement, interruption sont des moments clefs encore insuffisamment expliqués même si étudiés depuis longtemps au gré des progrès techniques. Les questions sont tellement nombreuses à propos de cet unique sujet que son exploration en aborde tous les domaines, sans qu’aucune explication définitive n’y ait pu être apportée jusqu’à maintenant. Aujourd’hui on s’intéresse à la qualité du sommeil, le sujet placé dans des conditions inhabituelles ! Quand on sait que l’on ne sait pas quand ces conditions sont habituelles, on ne voit pas réellement quel sera l’apport de ce nouvel axe de recherche ! A moins que l’on ne fasse la modification suivante : dormir d’un cerveau et non pas d’un oeil et que cet état ne vienne ajouter une pierre supplémentaire au concept d’unité du sommeil.
En parler toujours !
mercredi, novembre 4th, 2015En parler toujours sans en parler jamais assez (ni de trop!), tel pourrait aussi être un titre « accroche-lecteur » de cette revue entièrement consacrée au problème de l’obésité (The Obesity Issue, Volume 29 Issue 11 | November 2015) où l’on voit qu’il est insuffisant de s’arrêter aux simples effets délétères de l’obésité. Il faut aller plus loin en insistant sur la complexité du sujet car les facteurs sont multiples de telle sorte que déméler ce qui appartient à l’individu lui-même de ce qui appartient à l’environnement s’annonce comme un véritable casse-tête. C’est d’abord une introduction en forme de problématique, (Weight’s the Matter?, (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/44291/title/Weight-s-the-Matter-/), à laquelle viennent, opportunément, s’ajouter quelques développements pour aider à la compréhension à moins que ce ne soit pour ajouter à la confusion : microbiome (Microbesity, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/44300/title/Microbesity/), régime et insulino résistance (The 6,000-Calorie Diet, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/44302/title/The-6-000-Calorie-Diet/), obésité et cancer (Breaking the Cancer-Obesity Link, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/44280/title/Breaking-the-Cancer-Obesity-Link/), environnement obésogène (Obesogens, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/44278/title/Obesogens/), obésité et cerveau (Appetite, Obesity, and the Brain, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/44392/title/Appetite–Obesity–and-the-Brain/). Mais tout n’est pas si simple puisqu’il semble bien que ce schéma ne soit pas celui de quelques autres , anormal, vous avez dit anormal ? (A Weighty Anomaly, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/44304/title/A-Weighty-Anomaly/). Quant à l’adipocyte c’est un monde en soi qui requiert ses propres publications ! Ainsi les fils s’entremêlent-ils, non pour la confusion mais pour le plus grand plaisir de ceux qui cherchent parce qu’ils aiment par dessus tout répéter que « si rien n’est simple, c’est parce que tout est compliqué ! «