Il n’y a aucun doute, les anciens avaient pleinement raison : la nature a horreur du vide et elle fait bien les choses. En voici encore un exemple que les découvertes scientifiques du monde d’aujourd’hui racontent lorsque l’on veut bien tendre l’oreille et leur accorder une bienveillante attention. Depuis la découverte de l’ADN en 1869, et celle de sa structure en double hélice en 1953, l’idée qu’un but avait été atteint n’a heureusement jamais été évoquée tandis que celle d’un extraordinaire outil s’imposait. Ainsi en est-il de cette découverte concernant ces fragments d’un ADN que l’on attendait pas, qui ont eu l’heureuse idée de s’intercaler et que l’on débusque au sein de ceux dont on avait déjà connaissance. Que confirment-ils ? (The Extinct Species Within) Que des « mélanges » ont toujours eu lieu, en tous temps, en tous lieux ! Qu’apprennent-ils ? Qu’il manque des étapes dont il ne persiste que le fantôme ! Et donc parmi les espèces qui se sont croisées, il manque des protagonistes dont on ne retrouve qu’une portion d’ADN, telle la fiche qui objective dans le rayon d’une bibliothèque le livre qui y fut emprunté. Cette découverte porte un nom : introgression adaptative. Mais si le mot est nouveau, le processus ne l’est pas et l’homme l’utilise depuis longtemps de même que MR Jourdain philosophait sans le savoir .. Mais surtout, l’homme a tout intérêt à prendre connaissance de son héritage et de celui des vivants avec lesquels il vit car il ne devrait pas y avoir de mal à pouvoir se faire du bien !