Pour une fois où la vulgate populaire est prise en défaut, il convient de s’y arrêter. La linotte, passereau granivore, appartient au genre Carduelis. Parce qu’elle construirait son nid au vu et au su de ses prédateurs, elle a été jugée sans cervelle d’où l’idiotisme animalier au quel le titre ci dessus se réfère. Sans qu’il soit fait nommément référence à ce charmant petit oiseau qu’il faudrait donc inclure dans une prochaine étude, on sait que le pigeon (genre Columba) lui, est loin de répondre à ce qualificatif. Comme le décrit l’article Pigeons Can Switch Tasks More Quickly than Humans (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/50506/title/Pigeons-Can-Switch-Tasks-More-Quickly-than-Humans/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=56790772&_hsenc=p2ANqtz-9nm9BxlfQv-egfGsyaarypI2eF3RT8D2qDCEu37yQz-K3EeoRxfuUzTklJojpE08a7oob6N67TBbijqsjhvX40sqv09w&_hsmi=56790772), c’est l’humain qui ne ferait pas le poids au regard de ce représentant de la gente aves. Dans le domaine de la gestion multi tâches, c’est le pigeon qui est en tête (si l’on peut dire), il est ainsi beaucoup plus performant que l’humain ! C’est la raison pour laquelle dans le cadre d’un trans-humanisme écologique (ce qui devrait plaire au plus grand nombre) on devrait envisager la greffe d’un cerveau de pigeon selon la méthode dite en dérivation de telle sorte que chaque dipôle bénéficie d’une intensité maximale ! Que ceux qui ne sont pas d’accord, lèvent le doigt !