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Quel chemin !

dimanche, mars 9th, 2014

imageCommencée au XVII ° siècle la grande épopée de la microscopie n’a pas fini d’étonner ceux qui s’y adonnent. Bien sur les aberrations chromatiques des premières lentilles entraînèrent un certain nombre de fausses interprétations, mais petit à petit, un premier aboutissement, celui de la théorie cellulaire, pu voir le jour et l’étude des tissus normaux puis pathologiques devint une spécialité. En fait deux spécialités sous nos climats (pourquoi ?), l’ histologie ( le normal), l’anatomie pathologique (ce qui ne l’est pas).  La différenciation cellulaire fut le fruit de la première, les modifications possibles de ce processus, revinrent plutôt à la seconde. Quoiqu’il en soit chacun s’accordait sur le fait que le retour en arrière pour un nouveau et autre future était sinon impossible du moins probablement impossible. Pour aider à réparer l’homme malade, les dispositifs employés évoluèrent dans le temps passant d’un matériel construit non biologique à un matériel tissulaire hétérologue puis homologue et aujourd’hui, mais il ne s’agit probablement pas de la dernier étape, d’un matériel cellulaire reprogrammé. En effet des manipulations de plus en plus appropriées ont permis d’utiliser d’abord des cellules souches puis des cellules matures dont le stock est évidemment bien supérieur. Ainsi des cellules matures réputées être immuables, (A Twist of Fate, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/39241/title/A-Twist-of-Fate/) peuvent-elles être reprogrammées pour jouer un nouveau rôle dans ce fameux nouveau et autre futur. Comme l’indique l’article cité on avait déjà connaissance de processus de transformation : ils existent normalement durant l’histogenèse tissulaire en général, ils existent sous le terme de métaplasie sous l’influence de facteurs répétitifs plus généraux que spécifiques, mais il convient de ne pas les confondre avec des phénomènes d’hétérotopie tissulaire décrits mais non reconnus comme tels dans ledit article. Néanmoins ce qu’il convient surtout de retenir, c’est une plasticité extraordinaire des organismes en général capable de s’exprimer à différents niveaux du plus simple au plus compliqué. Cette plasticité naturelle que l’homme découvre au fil de ses recherches et qu’il n’avait pas/ne pouvait pas, ou même ne voulait pas imaginer. On est plus sur de soi dans un univers figé.

B, A, BA

samedi, août 3rd, 2013

C’est en lisant l’article Kindergarten coders can program before they can read, (http://www.newscientist.com/article/mg21929275.800?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2013-0108-GLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS&) que l’on voit s’éloigner à grands pas le temps de l’apprentissage classique de la lecture . Et  l’on comprend alors aisément que dans ces conditions, la chanson de l’alphabet selon Mozart ne sera plus à l’ordre du jour :  alphabet ou pictogramme il va falloir choisir. L’étude menée à la Tufts University in Medford, Massachusetts, semble montrer que c’est l’image qui prime en raison de la simplicité de compréhension qu’elle propose. S’il est vrai que l’avenir de l’homme est déjà inscrit dans un programme on peut affirmer qu’il n’y aura point de salut en l’absence de l’ordinateur et que seuls pourront survivre ceux qui parleront ordinateur ! Mais alors, à quels résultats pourra-t -on s’attendre ? Que l’on n’ait aucune inquiétude, tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes n’en déplaise à Aldous Huxley. Si l’on apprend à programmer entre 8 et 11 ans, on sera plus tard un meilleur programmateur. On peut néanmoins se poser la question de savoir ce que fera celui qui par hasard, ne voudrait pas être programmateur. Heureusement il se pourrait bien que l’on soit aussi mieux armé dans des matières plus classiques comme les mathématiques ou les sciences en raison d’une meilleure organisation des « pensées ». En revanche, aucune indication sur d’autres sujets comme par exemple la littérature. Ce qui est certain c’est que mens sana in corpore sano, devrait devenir mens sana in instrumento computatorio sano !