
Au risque de déchaîner les foudres de toute la communauté écologique, il est au moins un point positif au réchauffement climatique. Le dégel du permafrost libère progressivement ses trésors parmi lesquels des animaux momifiés. Les conditions dans lesquelles ils ont été conservés, les ont rendus dans un état de préservation exceptionnelle. Ils viennent ainsi apporter de riches informations sur une faune disparue laissant entrevoir aux plus optimistes un clonage qui s’il devenait possible permettrait de réintroduire l’espèce en cause. Mais concrètement il est surtout intéressant de situer les spécimens dans le temps. Pourtant la certitude n’étant pas de ce monde, si certains ne posent aucune question (Un mammouth laineux découvert avec son sang dans la glace de Sibérie, https://www.maxisciences.com/mammouth-laineux/un-mammouth-laineux-decouvert-avec-son-sang-dans-la-glace-de-siberie_art29680.html ) il n’en est pas de même pour d’autres découvertes et il se peut, lorsqu’il s’agit de jeunes animaux que les chercheurs se posent des questions quant à leur exacte nature (Mummified Pup Died in Siberia 18,000 Years Ago … And Might Be a Wolf (or Something Else), https://www.livescience.com/mummified-ice-age-pup.html?utm_source=notification, Cave Lion Mummy May Not Be What It Seems, https://www.livescience.com/60939-mummied-kitten-may-be-lynx-or-cave-lion.html ). Jeune chien ou jeune loup, jeune lion ou jeune lynx, pourquoi le décryptage est-il important ? Le pléistocène est l’ère des glaciations successives et ces animaux appartiennent certainement à la dernière partie de cette période. C’est parce qu’ils sont contemporains de l’extinction massive alors survenue que la connaissance exacte de leur espèce et leur datation seraient si instructives. Par ailleurs c’est aussi le temps où les méfaits de l’homo sapiens commencèrent à se faire sentir sans que sa responsabilité dans ce phénomène soit exclusive. Elle fut alors probablement à partager avec d’autres causes car trop importante. Des ressemblances avec l’actualité devraient amener à se poser la question de savoir avec quoi, l’homme moderne, toujours sapiens (?) pourrait-il partager la responsabilité du changement climatique ?