C’est encore un histoire de temps, mais qui questionne plus encore qu’il n’est habituel puisque « Time might be a mirage created by quantum physics, study suggests » : cette supposition n’ayant en effet rien d’évident. Mais chacun sait que rien n’est plus étonnant que le temps ! Or donc le temps fut d’abord cyclique, eut égard à la répétition immuable d’un certain nombre d’évènements. Puis il devint linéaire allant du passé vers le futur, ce qui également semble une évidence. Mais en combinant les deux, il n’est pas impossible que le premier en se répétant avance également suivant une flèche qui (jusqu’à présent) ne se dirige que dans un sens. Et quand aujourd’hui le temps ne pourrait être qu’une « création » de la physique quantique, la théorie selon laquelle la réalité de notre monde peut être mise en question, n’ a peut-être plus rien d’absurde ! En fait ce qui est en jeu, c’est « la théorie du tout » : « théorie physique susceptible de décrire de manière cohérente et unifiée l’ensemble des interactions fondamentales« , qui s’inscrit dans la démarche unificatrice de la physique en général. L’aporie résulte en effet de la confrontation entre la théorie de la relativité générale d’Einstein et la mécanique quantique. Pour sortir de l’impasse il faut, mais suffit-il (?) que deux objets soient intriqués de façon quantique : ainsi le temps émerge pour l’un quand l’autre devient son horloge, Schrödinger devient alors compréhensible à tout un chacun ! Tout repose in fine sur le passage indispensable de la physique de l’infiniment petit à la physique de l’infiniment grand. C’est pourquoi la communauté scientifique reste suspendue à la théorie de la réfutabilité de Karl Popper.