L’homme a non seulement l’impérieux désir de savoir mais aussi la non moins impérieuse envie de connaître les causes premières ce qui doit être vrai, puisque c’est Aristote qui l’a dit il y a quand même très longtemps. C’est donc la raison pour laquelle il se sent commis à cette quête sans fin dont les avancées techniques se repaissent. Ainsi en va-t-il depuis que l’homme sait exprimer ses questions dont l’une particulièrement concerne la connaissance et l’article “Specialized Neurons Encode Social Learning in Humans”, (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46971/title/Specialized-Neurons-Encode-Social-Learning-in-Humans/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=33928810&_hsenc=p2ANqtz-98jxPU18UCLXWRtBOTOrT2soPid2Owa0QwKklfKzuz6XFdEhechGGVUESFlgoP14YcufyU1H1PILc5wScAVNCM6Pe4MA&_hsmi=33928810) est intéressant dans la mesure où il aborde un problème apparenté, celui de l’apprentissage. Quand l’expérimentation met en évidence une topographie définie où des neurones “s’allument” selon une démarche d’apprentissage, il semble bien que la connaissance soit le fruit du sensible et que l’innéité n’y soit pour rien à moins que d’imaginer une innéité au niveau neuronal. Si chez l’animal, l’apprentissage par essai/erreur a fait l’objet de nombreux tests, cette étude rendue possible chez des sujets du fait de leur pathologie (épilepsie et enregistrement ) propose une base anatomique à un concept philosophique. Que faut-il en penser s’il ne s’agit pas d’une erreur d’interprétation ?
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Quels neurones pour apprendre ?
mardi, septembre 13th, 2016Tout ça pour ça !
mercredi, mars 12th, 2014Un très long article dont le titre au relent racoleur, The science of success (http://www.newscientist.com/article/mg22129590.600?cmpid=NLC|NSNS|2014-0306-GLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS&#.Ux3Si2J5NOI) , pourrait faire penser à une publicité mensongère lorsqu’il propose une large/exhaustive étude des facteurs possibles de réussite ? Deux bons points cependant à relever : le sous-titre : Blood, or sweat and tears ? et les limites posées en ce qui concerne la définition du succès : this article will focus on the narrower, materialistic definitions. Que de questions ne peut-on pas se poser ! En premier lieu, même si l’auteur a choisi de n’aborder que la définition matérialiste de la réussite, quelle en est réellement la définition ? Deuxièmement, parce qu’il y aura plus de deux remarques, qu’est-ce que le quotient intellectuel, sinon la quantification d’un ensemble de qualités impossibles à mettre en chiffres quand selon Piaget, l’ intelligence pourrait être comprise “comme une forme spécifique de l’adaptation du vivant à son milieu”. Troisièmement, comment penser pouvoir rendre à l‘inné ce qui appartient à l’inné comme à l’acquis ce qui appartient à l’acquis ? Quatrièmement, comment choisir et comment le faire, entre le dirigisme d’un faire apprendre (pour savoir apprendre plus tard) et la liberté d’un laisser apprendre, vagabondage au gré des envies. Cinquièmement, comment la motivation s’articule-t-elle avec la notion de but. Sixièmement ….., en fait chaque proposition de cet article pouvant donner matière à question, il se pourrait bien, finalement, que le titre ait été bien choisi : les chemins de la réussite resteront encore pour longtemps un secret bien gardé !