
En fait plus qu’Agatha Christie, c’est à William Shakespeare qu’il faut penser. En effet c’est bien de sorcellerie dont il est question dans le texte de Macbeth, quand s’exprime la deuxième sorcière « By the pricking of my thumbs, » (Acte IV, Scène 1), mais également d’un type plus moderne de sorcellerie dans l’article Robot Finger’s Living Skin Stretches, Heals Like the Real Thing. L’illustration choisie par le Scientist Daily est à la fois explicite et terrifiante par son ambiguïté. Un doigt dont l’aspect est suffisamment proche de la réalité MAIS qui baigne dans ce qui ressemble au liquide nutritif d’une boîte de Pétri. L’image est d’autant plus irréelle que s’ajoutent à l’opposé de ce qui ressemble fort à un ongle, plusieurs fils branchés sur le dit doigt. Diverses manipulations ont permis de réaliser un revêtement cutané sur un doigt artificiel, revêtement doué de plusieurs propriétés caractéristiques de la peau humaine dont l’élasticité et la réparation après une blessure. Il ne manque à ce « doigt » que la sensation du toucher. Cette fonction, le tact, a déjà été obtenue sous la forme d’une « peau » électronique qui permet au robot qui en est revêtu de détecter un contact lorsqu’il se saisit d’un objet, ne restant que le problème de l’interprétation ! L’expression science fiction a-t-elle encore du sens quand les « hubots » de la série Real Humans n’ont jamais été aussi proches !