En fait plus qu’Agatha Christie, c’est à William Shakespeare qu’il faut penser. En effet c’est bien de sorcellerie dont il est question dans le texte de Macbeth, quand s’exprime la deuxième sorcière “By the pricking of my thumbs,” (Acte IV, Scène 1), mais également d’un type plus moderne de sorcellerie dans l’article Robot Finger’s Living Skin Stretches, Heals Like the Real Thing. L’illustration choisie par le Scientist Daily est à la fois explicite et terrifiante par son ambiguïté. Un doigt dont l’aspect est suffisamment proche de la réalité MAIS qui baigne dans ce qui ressemble au liquide nutritif d’une boîte de Pétri. L’image est d’autant plus irréelle que s’ajoutent à l’opposé de ce qui ressemble fort à un ongle, plusieurs fils branchés sur le dit doigt. Diverses manipulations ont permis de réaliser un revêtement cutané sur un doigt artificiel, revêtement doué de plusieurs propriétés caractéristiques de la peau humaine dont l’élasticité et la réparation après une blessure. Il ne manque à ce “doigt” que la sensation du toucher. Cette fonction, le tact, a déjà été obtenue sous la forme d’une “peau” électronique qui permet au robot qui en est revêtu de détecter un contact lorsqu’il se saisit d’un objet, ne restant que le problème de l’interprétation ! L’expression science fiction a-t-elle encore du sens quand les “hubots” de la série Real Humans n’ont jamais été aussi proches !
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Mon petit doigt m’a dit
vendredi, juin 17th, 2022Petri n’aurait plus la cote
mercredi, juin 1st, 2022En 1887, Julius Richard Petri met au point un petit dispositif promu à un grand avenir, la boite éponyme. A cette époque les milieux de culture souffrent de leur manque de solidité : ils se liquéfient trop facilement. Il faut donc les solidifier ce qui devient possible grâce à une recette de cuisine. En utilisant de l’agar agar il est possible de conserver la forme de certaines préparations culinaires comme le pudding. Fiat lux, il n’en fallait pas plus pour mettre au point la trop fameuse boite, qui de verre devient en plastique mais renferme toujours une préparation de gélose adaptée. La culture est longtemps celle de germes, mais aujourd’hui il existe des domaines totalement différents comme en particulier celui des bioréacteurs dévolus à l’ingénierie tissulaire. Dans l’exemple donné par l’article Humanoid robots to mechanically stress human cells grown in soft bioreactors (https://www.nature.com/articles/s44172-022-00004-9?utm_source=Nature+Briefing&utm_campaign=e7c09a3d22-briefing-dy-20220530&utm_medium=email&utm_term=0_c9dfd39373-e7c09a3d22-43241421, et https://www.youtube.com/watch?v=wd4YPsIh7h0), il ne s’agit ni plus ni moins que de cultiver des cellules qui dans la “vraie vie” sont soumises de façon subintrante à des pressions, tractions, étirements en tous genres. Les cultiver dans l’équivalent d’une boite de Pétri serait peu porteuse d’informations pertinentes et donc pourquoi ne pas les mettre en conditions réelles ? Aucun problème, le cyborg est là pour ça et c’est Roboy 2.0, projet de l’Université Technique de Munich, qui est l’heureux élu (https://redshift.autodesk.fr/robot-humanoide/). Ce fut successivement, la machine et l’homme, puis la machine pour l’homme et maintenant la machine humaine ? Mais il ne faut pas voir que le mauvais côté des choses !
Agents moraux artificiels
lundi, décembre 21st, 2020- Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger, 2 : Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi : 3) Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi. Il s’agit là des trois lois de la robotique selon I. Asimov. En 1942, tous les robots à cerveau “positronique “se doivent d’obéir impérativement à ces principes qui s’apparentent à une conscience en fait assez proche de celle des humains. Aujourd’hui certains se posent la question de savoir s’il n’existe pas un biais de recrutement à visée thérapeutique en raison de l’utilisation d’algorithmes. Ce biais se traduit par un choix défavorisant la population noire au regard d’une donnée biologique affectée d’un “facteur de correction basé sur la race” (Is a racially-biased algorithm delaying health care for one million Black people?, https://www.nature.com/articles/d41586-020-03419-6) . Et c’est alors qu’intervient le concept d’algorithme équitable (What Does a Fair Algorithm Actually Look Like?, https://www.wired.com/story/what-does-a-fair-algorithm-look-like/). Or l’algorithme, un des piliers de l’intelligence artificielle, a pour finalité un acte décisionnel qui doit être le plus juste, voire plus juste que celui qu’un homme pourrait prendre. Une éthique de l’intelligence artificielle a donc vu le jour : elle doit répondre à des agents moraux artificiels en fonction des quels la machine deviendrait responsable mais comment ?
Ἥρων ὁ Ἀλεξανδρεύς
samedi, mai 2nd, 2020Héron d’Alexandrie, dont on sait pas grand chose (il aurait vécu au I° siècle ap J.-C) aurait créé des automates mus par l’eau. Il aurait en particulier réalisé une machine qui pouvait ouvrir automatiquement les portes d’un temple. Qu’une machine reproduise une action humaine sans participation active de l’homme et c’est la signature de la toute puissance de l’esprit sur la matière. Depuis la techné s’est considérablement améliorée mais le concept est rigoureusement identique : se faire remplacer par une machine. Ces dernières sont de plus en plus performantes d’autant que, qualité suprême, elles ont été dotées de la capacité d’apprentissage. Maintenant la question est la suivante : “Que va-t-on leur faire faire ?” Voici deux applications possibles : l’une aide, Social Cognition in the Age of Human–Robot Interaction (https://www.cell.com/trends/neurosciences/fulltext/S0166-2236(20)30073-4?dgcid=raven_jbs_aip_email) , l’autre espionne, Robot ‘spy’ gorilla records wild gorillas singing and farting, because nature is beautiful (https://www.livescience.com/singing-gorillas-uganda-pbs.html?utm_source=Selligent&utm_medium=email&utm_campaign=9160&utm_content=LVS_newsletter+&utm_term=3192375&m_i=bj_Yswk%2BokwJvVaxzogDnwxYdjAJZ1cg7xFHnW3Gq4TxqbXASiwHQgke8_Scuc6bvpL74wxZH844RSbUUuD77tQ8Wkp%2Bs1Qbe6K4%2BrIbbx). Comme le précise le premier article “…des robots dotés de capacités sociales de plus en plus sophistiquées…” et dans le second “…ce merveilleux moment magique où il y avait ce beau va-et-vient entre notre gorille espion et le bébé gorille…”. Versant utopie, on dira donc que “Tout est bien dans le meilleur des mondes”, versant dystopie on demandera “Quelle sera la prochaine étape de leur autonomisation ?”
L’autonomie en question
mercredi, juin 26th, 2019Le sang est un mileu complexe dont l’existence n’a jamais pu être remise en question depuis les temps les plus anciens du fait même de sa visibilité comme c’est le cas lors d’un saignement. Il en a été tout autrement en ce qui concerne ses propriétés parmi lesquelles son trajet, sa composition et ses rôles, les explications venant au fil des ans. Depuis que les transfusions sont devenues réalisables et sans danger, un autre problème s’est fait jour celui de son obtention car le don de ce liquide biologique indispensable résulte de l’altruisme sociétal ce qui explique de facto sa pénurie endémique ! D’où cette idée déjà ancienne de mettre au point une forme synthétique de ce tissu. Que l’on ne s’y trompe pas, malheureusement ce n’est pas encore exactement ce dont il s’agit dans cet article ‘Robot blood’ powers machines for lengthy tasks (
https://www.sciencedaily.com/releases/2019/06/190620153437.htm ) dont le titre “robot blood” pourrait être source d’erreur. S’il s’agit bien de l’équivalement d’un système circulatoire, ce qui est en cause c’est l’amélioration de l’efficacité des tâches que le robot-poisson peut accomplir grâce à son “système sanguin”. Le “robot blood” est constitué d’électrolytes et le stockage d’énergie que permet ce système, qualité majeure, autorise une augmentation du temps de son travail. Il est évident que ce système sera appliquable moyennant adaptations à tout robot amené à travailler dans des conditions “extrêmes” : dépollution spatiale tout autant que maritime puisque la pollution est partout et comme de plus il sera infatigable il ne sera plus nécessaire de faire attention!
C’était il y a soixante quinze ans …
samedi, mai 11th, 2019En 1944, Erwin Schrödinger, qui depuis dix ans s’amusait déjà beaucoup avec son chat, commet un ouvrage de vulgarisation dans lequel il pose une question essentielle : Qu’est-ce que la vie ? La question semble tout aussi difficile à résoudre que la question de la définition du temps à laquelle Saint Augustin avait apporté la réponse suivante : “Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne m’interroge, je le sais ; si je veux répondre à cette demande, je l’ignore “. Et c’est un peu en le paraphrasant que François Jacob avait répondu sans répondre ” ..chacun de nous sait ce qu’est la vie”. C’est avec plus d’acuité encore que se pose de nouveau la question au regard des robots et autres dérivés de l’Intelligence Artificielle (Opinion: How to Define Life, https://www.the-scientist.com/news-opinion/opinion–how-to-define-life-65831 ), cette dernière n’arrêtant pas de s’améliorer. La question est d’autant plus prégnante que l’industrie en cause se mobilise pour définir à son profit des lois à propos de la robotique, autres que celles d’Isaac Asimov ! (Don’t let industry write the rules for AI,
https://www.nature.com/articles/d41586-019-01413-1?WT.ec_id=NATURE-20190509 ). Un robot ne s’est-il pas vu attribué une nationalité ? Parmi tous les critères proposés, il en est certains auxquels répondent les produits de l’IA et on pourrait poser comme indispensable qu’ils répondent à tous. Il en est pourtant deux qui jusqu’à aujourd’hui sont encore spécifiquement humains : l’évolution darwinienne mais aussi la connaissance qu’a l’homme de sa finitude. Mais il ne peut s’agir là que d’une réponse à l’aune des connaissances actuelles. L’expression “Demain est un autre jour” reste on ne peu plus pertinente !
Robot trop humain vs humain trop robot !
samedi, mars 10th, 2018La distinction entre robot humanoïde et androïde n’est pas rigoureusement claire quand il peut être question aussi bien de l’un que de l’autre en particulier dans la littérature de science fiction. On pourrait dire que : le robot humanoïde est une machine dont l’apparence se rapproche de celle de l’homme, tandis que l’androïde est un robot à forme humaine comme l’atteste le qualificatif “androïde” quand l’enveloppe est masculine, et “gynoïde” quand l’enveloppe est féminine (Humanoïdes et androïdes : Définitions, http://ia-2011tpe.e-monsite.com/pages/les-robots/humanoides-et-androides-definitions.html). En réalité le problème ne vient pas tant de la forme que du fond de ces presque nouveaux personnages et en particulier de la présence ou de l’absence d’une qualité, si peu partagée qu’elle ne peut être qualifiée de commune, l’empathie. Les androïdes de Ph K. Dick ont-ils la capacité de “se mettre à la place de l’autre ” : c’est ce que Rick Deckard recherche dans sa quête destructrice. S’il utilise le test imaginaire dit de VOIGT-KAMPFF, ce denier repose néanmoins sur un test lui bien réel, le test de TURING (1950) utilisé dans un débat prémonitoire, à cette date, de la possibilité d’une Intelligence Artificielle (IA). Si ce test “simple” a été depuis sa description largement critiqué (http://www.artificiel.net/test-de-turing), il n’en reste pas moins le témoin d’une question majeure concernant dualisme et matérialisme de l’esprit humain. C’est pourquoi cette question se pose aujourd’hui avec d’autant plus d’acuité que l’IA en envahissant la société crée une nouvelle interface entre deux entités ontologiquement différentes, homme vs machine. C’est aussi la raison pour laquelle l’article Where Blade Runner began: 50 years of Do Androids Dream of Electric Sheep? (http://www.nature.com/articles/d41586-018-02695-7?WT.ec_id=NATURE-20180309&spMailingID=56151484&spUserID=MTUyNTcxOTczMTcwS0&spJobID=1361248578&spReportId=MTM2MTI0ODU3OAS2) mérite d’être lu. Il introduit en effet une nouvelle dimension : celle qui considère ces nouveaux liens que l’homme pourrait tisser avec sa machine pouvant modifier le statut de chacun des protagonistes. Ce qui se traduit in fine par le problème de la robotisation humaine, problème évoqué en son temps et à sa façon par Chaplin !
Une nouvelle cocotte qui n’est pas en papier !
samedi, février 17th, 2018Il n’est pas d’enfant qui ne connaisse le mot “origami” et sa signification sans aucunement pratiquer la langue de l’Empire du Soleil Levant. A la question “qu’est-ce qu’un origami”, la réponse se doit d’être “pliage de papier”. Rien de plus simple en apparence, mais en apparence seulement car certaines figures obtenues relèvent de l’œuvre d’art. Mais cet art vieux de plusieurs siècles sait aussi faire preuve d’adaptation en choisissant un nouveau domaine d’application, celui de la biologie. Akira Yoshizawa serait le créateur d’au moins 50 000 pliages différents ainsi que du système international Yoshizawa-Randlett (1950), qui permet de coder les différents plis de l’origami à partir de symboles et diagrammes représentant le processus de création d’un pliage. Paul Rothemund, nouveau maitre en origami (2006) modèle des structures bi- ou tridimensionnelles en utilisant une longue chaîne d’ADN viral. Origamiste un jour, origamiste toujours, on est en droit d’écrire qu’il n’y a aucune différence entre maitre Akira Yoshizawa et Paul Rothemund puisque les œuvres de ce denier ont fait l’objet d’une exposition au MOMA (https://www.scientificamerican.com/article/dna-origami/). Mais un artiste a plusieurs domaines d’expression et le support conditionne la finalité de l’objet composé. Ainsi en est-il des pliages d’ADN que Yan et ses collègues, à la suite des travaux de Paul Rothemund, ont utilisés pour mettre au point un nano robot tubulaire destiné à cibler un site tumoral (DNA Robots Target Cancer, https://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/51717/title/DNA-Robots-Target-Cancer/&utm_campaign=TS_DAILY%20NEWSLETTER_2018&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=60643722&_hsenc=p2ANqtz-81hoCW1sTkkz1uBjLG-49sP0jiu7R1Si5_wANCSbvdGT-skw5zZ1iGM-VnV8t1WVcW6fna9y8zIiRKhin_O0N0bYEbbQ&_hsmi=60643722/). Quelques vérifications avant embarquement sont peut-être encore nécessaires mais les spectateurs du Voyage Fantastique ne risquent pas d’être étonnés, ils vont simplement échanger le Proteus (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Voyage_fantastique_(film,_1966) contre un moyen plus moderne de locomotion !
Mirabile auditu visuque
jeudi, décembre 21st, 2017Quand on évoque les progrès de la robotique (sous toutes ses formes), on n’envisage communément que le monde sur lequel règne jusqu’à présent l’homme. Il faudra désormais voir plus grand et considérer que l’animal, lui aussi, est en droit d’en bénéficier. Tous ne sont pas encore les heureux élus : ceux dont on parle et qui donc n’ont plus lieu d’être jaloux, sont des oiseaux et plus particulièrement la Grallina cyanoleuca (la gralline pie, famille des Monarchidae ). Il s’agit d’un oiseau, à la fois rural et citadin, originaire d’Australie. Pourquoi donc ce charmant représentant de l’ordre des passériformes a-t-il fait l’objet d’une publication ? Multimodal duetting in magpie-larks: how do vocal and visual components contribute to a cooperative signal’s function? [(http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0003347216300446),version résumée accessible, Robotic Birds Help Decode Avian Deception, https://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/50945/title/Robotic-Birds-Help-Decode-Avian-Deception/&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=59532232&_hsenc=p2ANqtz-9REO12mZWfhhVaVFDIODcVWLxGYp7WXYuGr1zS5zU6gOn8lkaOnpAmLNIHPotwXIckbYl3mu3vLmiecLV__9kJRpM_LQ&_hsmi=59532232). Tout simplement parce qu’il est (lui aussi) un grand artiste dans le domaine de la tromperie ! Car il s’y entend à abuser ses rivaux, un seul partenaire étant capable de chanter deux partitions ! Si l’on tient compte du fait que ces duos trompeurs sont plus fréquents en période de nidification, on entrevoit une réelle finalité. Maitre Goupil n’a plus qu’a se bien tenir !
Bientôt prêt ?
vendredi, septembre 22nd, 2017Si l’on excepte le sens commun de Kant proche du bon sens de Descartes ayant valeur universelle, le système perceptif humain se caractérise par cinq sens : audition, gustation, olfaction, vision, tact. Pour appréhender n’importe quel objet dans son environnement, un seul d’entre eux pourrait sembler suffisant. Mais il s’agit là d’une croyance erronée, car les quatre autres sans être requis sont néanmoins présents. Ainsi dans un premier temps, l’observateur applique à la reconnaissance de l’objet offert, l’un d’entre eux plus particulièrement. Si la vision semble dans un premier temps la première sensation pour la majorité, il n’en reste pas moins vrai qu’il existe un autre système perceptif qui fait appel à plus que le seul sens concerné dans la mesure où viennent s’ajouter les acquisitions par les autres sens lors d’une expérience antérieure. Or donc, si I. Asimov n’a pas exactement décrit les système perceptif de ses robots, leurs différents gestes et actions laissent à supposer qu’ils sont bel et bien pourvus des cinq sens humains. A la lecture de l’article Stretchy Artificial ‘Skin’ Could Give Robots a Sense of Touch (https://www.livescience.com/60386-robots-artificial-skin-stretchy-semiconductor.html?utm_source=ls-newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=20170913-ls), une fois encore la réalité vient de confirmer la fiction puisque l’on peut doter ces objets d’une peau électronique. Bien que parfaitement artificielle, cette enveloppe externe va être capable d’acquérir et de transmettre une information qui sera interprétée pour être secondairement reconnue. S’il existait déjà des systèmes doués d’une certaine reconnaissance tactile, il semble que celui mis au point par Yu et son équipe (Rubbery electronics and sensors from intrinsically stretchable elastomeric composites of semiconductors and conductors, http://advances.sciencemag.org/content/3/9/e1701114.full) conjugue à la fois, efficacité et petit prix, d’où un double attrait. Il faudra bientôt faire très attention en serrant la main d’un robot !