Deux mots identiques qui s’entrechoquent, et c’est une réflexion qui s’impose car sous cette expression « triviale » c’est une vérité qui pointe le bout de son nez. L’adverbe sus cité exprime en effet qu’une limite raisonnable a été dépassée entraînant le basculement dans un autre monde, celui de l’excès. Sans aller jusqu’à comparer la tempérance aristotélicienne, d’un monde raisonnable, à l’hubris, d’un monde déraisonnable, il s’agit quand même de montrer que l’excès induit un effet totalement inverse à celui que l’on attend. Ainsi en est-il de l’excès d’informations, qu’il s’agisse de celles qui inondent quotidiennement le paysage de chacun que de celles qui affectent des domaines qui se devraient d’être plus privilégiés car plus restreints. Ainsi en est-il des informations scientifiques dont l’abondance telle une logorrhée étourdit et interdit la réflexion et de ce fait le choix éclairé. C’est le sujet de la publication , Data “Overflow” Compromising Science? (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/44102/title/Data–Overflow–Compromising-Science-/) reprenant l’article , Point of view: Overflow in science and its implications for trust( http://elifesciences.org/content/4/e10825#sthash.95vg0MhQ.dpuf). Plus grave, peut-être, serait la mise en place d’un schéma que le chercheur se devrait d’adopter, courir toujours plus vite, sans but véritable autre que celui de se survivre et non pas de faire vivre la science ! Finie l’émulation de quelques uns, place à la médiocrité de tous par étouffement réciproque !