Pour ou contre une télépathie modernisée

L’article qui va suivre ne s’adresse aucunement à un individu anencéphale, puisqu’il a pour sujet la possible intrusion de cette boîte qualifiée de noire et qui de ce fait perdrait la dite qualité. La boîte ne serait pas à proprement parlé, ouverte à tous vents, mais il serait néanmoins possible de la pénétrer. En fait au XIXème siècle, un domaine de la parapsychologie se développa sous l’égide de Frederic William Henry Myers et concerne « un hypothétique échange d’informations entre deux personnes n’impliquant aucune interaction sensorielle connue« . Non reconnue scientifiquement et appartenant plutôt au domaine des exhibitions de spectacles, la neuro-technologie pourrait introduire une certaine scientifisation dans un sujet où l’irrationnel règne en maitre (BCIs could invade mental privacy). Il s’agit tout simplement d’explorer une toute nouvelle entité « l’interface cerveau-ordinateur« . Des expériences ont déjà conduit à des réalisations exceptionnelles, basées sur la mise en place d’un implant qui enregistre et analyse l’activité cérébrale, traduisant la pensée en un acte moteur adapté. Aujourd’hui la machine pourrait aller plus loin, dans la mesure où la captation ne s’intéresserait plus au cortex moteur, mais à des zones de la pensée préconsciente ! C’est alors qu’interviennent les interrogations éthiques : comment protéger l’individu contre l’invasion et l’utilisation de données historiquement inaccessibles ? La question est d’autant plus pertinente que si la recherche scientifique possède ses codes, il n’en est pas de même dès que le procédé est mercantilisé ! Poser des questions n’est pas synonyme de réponse mais de prise de conscience, l’indispensable première étape.

Tags: ,

Leave a Reply

Vous n'êtes pas un robot, n'est-ce pas ? *