« Une intelligence artificielle générale est une intelligence artificielle capable d’effectuer ou d’apprendre pratiquement n’importe quelle tâche cognitive au moins aussi bien que l’humain« . Le mot peut-être le plus important dans cette définition trouvée sur le web, est le qualificatif humain. Qu’il soit capable du pire, même si c’est une vérité, ce n’est pas le propos. Ce qui doit retenir l’attention, c’est qu’il est aussi capable du meilleur et dans le domaine des tâches cognitives il est (très) vraisemblablement le meilleur du monde vivant et sa nouvelle création, dont on ne peut pas dire qu’elle appartienne au même monde que lui, serait en passe de poser question. Cette nouvelle création qu’est l’IA prend au fil des mois une place d’autant plus effrayante pour certains que le futur la présente comme capable de remplacer rien de moins que l’humain lui même, puisqu’elle apprend. D’où l’idée (le cauchemar) que ses maitres d’aujourd’hui pourraient devenir ses vassaux de demain. En effet, certains n’ont-ils pas émis l’hypothèse que l’IA pourrait acquérir une conscience et que dans ces conditions il serait utile de la protéger légalement. Mais quelle est l’exacte définition de ce que l’on nomme conscience ? Quoiqu’il en soit aujourd’hui, le débat concerne bel et bien les prouesses dont serait capable l’IA générale. Heureusement tout n’est pas aussi rose en son royaume : AI reasoning models aren’t as smart as they were cracked up to be, Apple study claims. Il existe encore des domaines si complexes que seul l’humain est apte à les résoudre quand la machine « s’effondre« . Soupir de soulagement : les conjectures statistiques ne peuvent être assimilées au processus humain de la compréhension. Il existe donc un seuil critique, un plafond de verre que la machine ne peut atteindre même si ses concepteurs en repousse la limite. Machine, tu resteras, l’homme est ton maitre.
