Tresse ou arbre ?

La tresse a ceci de particulier qu’elle est un entrelac communément de cheveux, plus généralement de fils ou de faisceaux de fils réalisant un assemblage solide. En hydrologie on parle de structure en tresse lorsque un cours d’eau coule dans certaines conditions de pente et sur certains sols. Ces cours d’eau ont la propriété d’être très instables. A l’inverse un arbre donne une impression de stabilité : il se caractérise par un tronc de taille et de hauteur variables et une ramure plus ou moins étendue. En 1859, Charles Darwin explicite sa théorie de l’évolution dans son œuvre, De l’origine des espèces. Schématiquement,  » … la diversité de la vie est apparue par descendance commune à travers un modèle d’évolution ramifié » .  Depuis 1940,  » … il est aujourd’hui devenu le concept unificateur des sciences de la vie » . Ecrira-t-on plus tard qu’à partir de 2025, l’arbre s’est transformé en une tresse (A braided stream, not a family tree: How new evidence upends our understanding of how humans evolved) ? Dans cet article, cette nouvelle vision de l’évolution concerne l’humanité et s’appuie sur une concept d’une simplicité biblique (!) : « Partout où nous avons des hominidés au même endroit, nous devrions supposer qu’il existe un potentiel d’interaction génétique ». C’est l’hypothèse que suggère la paléoprotéomique permettant d’explorer les échanges Homo sapiens et Néandertaliens, ceux entre Dénisoviens, Néandertaliens et Homo sapiens. Or certaines de ces hybridations peuvent être bénéfiques ce qui expliquerait à la fois la diversité et l’adaptabilité des populations humaines. Ces études permettent également tel le tableau de Mendeleïev, de mettre en place des populations fantômes qui devraient avoir exister mais dont des traces objectives n’ont pas (encore) été mises à jour. Quoiqu’il en soit, la tresse est une très belle image de l’indissociabilité des représentants d’une race humaine qui remonte à ……

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