Pourquoi pas ?

Graisse brune contre graisse blanche ? Schématiquement on pourrait réduire la comparaison à des différences spatio-temporelles. Expliquons nous. Elles adoptent des topographies différentes en des période différentes ; la première est transitoire et c’est rarement le cas de la seconde ; les bénéfices de l’une et de l’autre ne sont pas superposables. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui il n’était pas possible de choisir l’une plutôt que l’autre. Il semble bien que cet état de chose soit en passe de changer si  la graisse brune devient effectivement une thérapeutique anti-graisse blanche, ce que l’on pourrait traduire par son action anti-obésité (Treating Fat with Fat | http://the-scientist.com/2012/05/01/treating-fat-with-fat/). Deux chemins s’ouvrent alors : celui qui aborde la vision du corps de l’homme obèse devenu malade, celui qui aborde l’homme dans la vision malade qu’il a de son corps. Deux visions qui de prime abord refléteraient une différence entre factuel et virtuel, alors qu’en fait il n’en est rien. Quand l’homme voit son corps malade, ou quand le médecin voit un corps malade, maladie il y a et il est normal que des soins existent pour l’un comme pour l’autre. Il faudra seulement agir avec discernement en évitant de s’adresser au seul versant mercantile de cette découverte  !

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