Ce qu’il y a de bien, c’est quand une question fait naître une autre question. Quand la première est sujette à seconde et qu’il ne semble pas y avoir de fin à ce processus. Un tout nouvel article aborde sujet du « do it yourself » déjà envisagé et soulève à son tour plusieurs questions tout aussi intéressantes que celles précédemment traitées même si elles se situent dans des registres différents (Regulating Amateurs, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/34444/title/Regulating-Amateurs/ ). Comment doit-on articuler les acteurs adeptes du do it yourself et les acteurs de ce que l’on appelle maintenant la vie civile. Si les auteurs semblent cibler trois domaines, le laboratoire, l’environnement et le bio-terrorisme, il ne s’agit en fait que d’un seul domaine, celui de la sécurité . Seul semble devoir être tenu compte du problème de la sécurité dans la mesure où ce que l’on fait soi-même échappe de facto à tout contrôle. Penser que l’on doive procéder systématiquement à des contrôles sous entend que l’on mette en doute la notion de responsabilité individuelle au regard de la société. S’agit-il d’une vue de l’imagination ou au contraire d’une réalité ? La nouvelle question posée concerne donc le principe de responsabilité dont H. Jonas a fait sa réflexion première. Pourtant aujourd’hui, celui dont on parle le plus est le principe de précaution. D’où cette nouvelle question, qu’il y a-t-il de commun entre principe de responsabilité et principe de précaution. Puis cette autre : le principe de précaution engage-t-il la responsabilité ? Et, si oui laquelle ?