Déterminisme et téléologie

Depuis toujours (ou presque ..) l’homme cherche à savoir s’il existe une raison particulière, à son existence, et donc par voie de conséquence à sa disparition. Il en a retenu une principale, l’existence d’une “volonté” extérieure qu’il assimile soit à un être supérieur soit à la nature. Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, il s’agit simplement de donner un sens à la présence de la vie en général sur la planète terre, le problème sous-jacent étant que l’on ne connait ni le commencement ni la fin du monde en dépit de l’ampleur et de la diversité des moyens mis en oeuvre dans la recherche d’un commencement, beaucoup de voix étant d’accord pour affirmer que l’homme sera responsable de sa fin (sans en connaître la date) ! Dans cet ordre d’idée on a essayé d’expliquer la maladie soit en responsabilisant l’homme soit au contraire en le déresponsabilisant. Chris Palmer (Q&A: The Cancer Tradeoff,  http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/34985/title/Q-A–The-Cancer-Tradeoff/) offre une voie d’explication à l’existence d’une maladie qui reste encore dans de nombreux cas une énigme : le cancer serait une conséquence naturelle de la rapide évolution humaine. Relativement inattendue cette vue n’est pas sans rappeler celle de Bernardin de Saint Pierre, pour lequel “… les melons, sont divisés par côtes et semblent destinés à être mangés en famille …  ” ! Finalisme anthropocentrique s’il en fut ! En effet quelle différence avec le fait d’imaginer que le cancer, par les morts qu’il provoque, aide à réguler le niveau de la population mondiale, tandis qu’il aurait également permis l’instauration de la prééminence humaine ! La lecture de l’article proposé vaut également par l’abondance des commentaires qu’il ne faut assurément pas négliger !

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