Pourquoi eux ?

Pourquoi donc, la mouche, le poisson, la souris et le vers quand G. Mendel avait débuté l’ère de la génétique sur des petits pois ? Les considérations pratiques semblent être de loin, les premières à envisager dans le choix de l’animal (A Point Of View: Fly, Fish, Mouse and Worm, http://www.bbc.co.uk/news/magazine-22904931 ). Il est indispensable en effet de pouvoir compter sur une reproduction rapide d’animaux de petite taille de telle sorte que leurs nombreux descendants puissent être observés sur une courte période tandis que leur grand nombre ne nécessitera qu’un espace restreint. A ces deux qualités vient s’ajouter le fait que le poisson est transparent, que la souris est un mammifère et que le vers est un organisme ne comptant que 959 corps cellulaires. Mais tous ces points positifs ne seraient rien s’il n’existait pas une communauté génétique entre eux et l’humain puisqu’en effet toutes ces études n’ont qu’un seul but : valider le raisonnement analogique autorisant l’application à l’homme aussi bien dans le domaine du normal que dans celui du pathologique. C’est la brique cellulaire qui la première a permis la mise en place d’une unité dans la construction tissulaire. Depuis la double hélice, c’est la connaissance de la conservation des gènes qui permet que la drosophila mélanogaster renseigne sur des syndromes malformatifs des arcs branchiaux chez l’homme ! Comment ne pas admirer comme le fit J. Monod la diversité morphologique et fonctionnelle rapportée à l’invariant biologique qu’est l’ADN.

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