B, A, BA

C’est en lisant l’article Kindergarten coders can program before they can read, (http://www.newscientist.com/article/mg21929275.800?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2013-0108-GLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS&) que l’on voit s’éloigner à grands pas le temps de l’apprentissage classique de la lecture . Et  l’on comprend alors aisément que dans ces conditions, la chanson de l’alphabet selon Mozart ne sera plus à l’ordre du jour :  alphabet ou pictogramme il va falloir choisir. L’étude menée à la Tufts University in Medford, Massachusetts, semble montrer que c’est l’image qui prime en raison de la simplicité de compréhension qu’elle propose. S’il est vrai que l’avenir de l’homme est déjà inscrit dans un programme on peut affirmer qu’il n’y aura point de salut en l’absence de l’ordinateur et que seuls pourront survivre ceux qui parleront ordinateur ! Mais alors, à quels résultats pourra-t -on s’attendre ? Que l’on n’ait aucune inquiétude, tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes n’en déplaise à Aldous Huxley. Si l’on apprend à programmer entre 8 et 11 ans, on sera plus tard un meilleur programmateur. On peut néanmoins se poser la question de savoir ce que fera celui qui par hasard, ne voudrait pas être programmateur. Heureusement il se pourrait bien que l’on soit aussi mieux armé dans des matières plus classiques comme les mathématiques ou les sciences en raison d’une meilleure organisation des « pensées ». En revanche, aucune indication sur d’autres sujets comme par exemple la littérature. Ce qui est certain c’est que mens sana in corpore sano, devrait devenir mens sana in instrumento computatorio sano !

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