A la carte il y a quarante six millions d’années

Dans le cadre d’une enquête, tout le monde sait combien il est difficile de se souvenir exactement de faits anciens surtout lorsque ceux-ci ne revêtent que peu d’importance. C’est la raison pour laquelle retrouver les restes d’un repas datant de quarante six millions d’années revêt un certain intérêt, même s’il s’agit d’un moustique,  à la fois en ce qui concerne  l’éthologie et  la biotechnologie (Fossilized Mosquito Blood Meal, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/37874/title/Fossilized-Mosquito-Blood-Meal/). L’un de ces deux domaines est-il plus important que l’autre ? Le jurassique a certainement vu conjointement diptères et dinosaures et il n’est que justice de connaître aussi bien le régime des premiers que celui des seconds. Mais il n’est pas non plus sans intérêt de savoir qu’un radical, comme celui de  l’hème dans le cas présent, peut encore être recueilli et étudier à la recherche d’ informations même si celles-ci doivent encore être confirmées par des approches complémentaires. Reste la question de savoir quels étaient les hôtes dont se nourrissaient ces fameux moustiques en se mettant à la recherche de traces fossilisées de piqûres desdits moustiques.

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