A l’heure où l’on ne saurait exister sans son réseau social, il est bon de savoir que ceux qui participent à la vie scientifique ont également senti le besoin d’un partage équitable (Retracing Steps, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/38241/title/Retracing-Steps/). Mais s’agit-il vraiment d’une démarche altruiste ou plutôt d’un besoin de donner un minimum de clarté aux écrits scientifiques qui fleurissent ça et là mais dont il est, dans une proportion non négligeable de cas, particulièrement difficile de reproduire les différentes étapes depuis la conception, la réalisation, les résultats jusqu’à leur interprétation. La question qui se pose est donc la suivante : est-il normal que bon nombre de publications se révèlent opaques ? Si oui, il n’y aurait à cette attitude qu’une seule explication : un découvreur est un fossoyeur ! Mais alors qui sera le passeur ? On ne peut effectivement pas imaginer qu’à l’époque de l’instantanéité partagée chacun garde jalousement pour lui, voire fasse usage d’une clef de codage interdisant l’accès à ce qui devrait être la propriété de tous. La naissance de l’écriture en général à permis de corriger la transmission orale, source d’erreurs et de déformations multiples. Il est vrai que l’usage du latin dans les professions médicale et juridique a voulu mettre un frein à la compréhension de tous, mais il ne faudrait pas que la communauté scientifique retrouve ce travers et le choisisse de nouveau !
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