A priori rien à voir entre le foie et la peau, a posteriori il convient d’en être un peu moins sûr, même s’il s’agit encore d’une histoire de souris. Tandis que les plus récents des écrits médiatiques n’ont pas encore rapporté de faits humanoïdes où s’illustrerait la souris, celle-ci s’est depuis longtemps montrée un fidèle allié de celui qui en a fait l’un de ses animaux de laboratoire préféré. Aujourd’hui elle serait la cheville ouvrière d’un nouveau domaine de recherche,qualifié d’inattendu puis qu’il tendrait à établir des relations entre le foie et la peau (Surprising discovery: The skin communicates with the liver, http://www.sciencecodex.com/surprising_discovery_the_skin_communicates_with_the_liver-124334). Pourquoi serait-il intéressant qu’il existe des informations en provenance de la peau vers le foie ? Parce que la peau qui représente l’organe le plus important en terme de surface (et donc de volume ) de tout l’organisme et aussi le lieu d’expression de multiples pathologies pour lesquelles il existe conjointement une expression à d’autres niveaux dont l’appareil digestif fait partie. Peut-être néanmoins convient-il d’être prudent dans l’interprétation des résultats. Le gène invalidé chez les souris knock-out utilisées, est le gène de la protéine de liaison acyl coA. Cette coenzyme intervient dans la dégradation des acides gras par β-oxydation en vue de former des molécules acétyl-CoA destinées à être converties en ATP et NADH+H+ par le cycle de Krebs (mitochondries). Même si les expérimentateurs ont constaté une accumulation de graisse dans le foie, étant donné l’ubiquisme de la réaction, il serait peut-être bon d’aller voir ailleurs !