Le concept de « biome » du à Frédéric Edward Clements, est probablement mieux connu des géographes plus ou moins écologistes que du monde civil en général. Pour les seconds il représente l’unité fondamentale, pour les premiers il s’agit « d’un écosystème présentant des similarités importantes au niveau climatique et au niveau des espèces hébergées. Il et nommé par rapport à la végétation qui y prédomine. Il correspond à une zone climatique précise. » C’est la raison pour laquelle on décrit plusieurs biomes terrestres. Cette macro-vison aurait été incomplète si on ne lui avait pas adjoint une micro-vision appliquée au monde microbien, ce qui a fait d’écrire un microbiome et un nécrobiome. Chacun d’entre eux correspond à un univers bien particulier. Ainsi le microbiome ou microbiote était connu depuis longtemps sous le nom de flore intestinale, le microbiote cutané lui a été adjoint, et tous deux sont considérés comme une réelle signature individuelle qui a pu être comparée aux empreintes digitales. Le nécrobiome vient de faire son apparition (The Necrobiome, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/38946/title/The-Necrobiome/). Pas encore décrit sous ce terme dans les séries policières où n’importe quel enquêteur l’utilise pour connaitre la date et le lieu de la mort du sujet, il représente lui aussi une véritable signature dans la mesure où il correspond à un univers spécifique. Il est possible que tous les biomes existants n’aient pas encore été décrits, mais il est amusant de constater que l’homme n’en finit pas d’essayer de se situer. Après avoir perdu ses illusions quant à sa position centrale dans l’univers céleste, il tente de devenir le point central d’autres univers plus petits certes, mais qui auraient pour rôle de lui permettre de se réapproprier sa qualité d’être unique.
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