Voici un article peut-être un peu long, mais à lire, voire peut-être à relire pour se poser des questions, de bonnes questions évidemment (Diversity: Pride in science, http://www.nature.com/news/diversity-pride-in-science-1.15924) . L’auteur, M. Mitchell Waldrop est actuellement reporter/ éditeur de la revue Nature ( https://plus.google.com/117836940450633501050/about). Un certain nombre de ses publications concerne l’Intelligence Articielle, au sens large, mais il semble s’interesser dans le présent article à un tout autre sujet, sujet qui étonne quand l’époque devrait être de ne pas relever l’appartenance à un quelconque groupe. L’idée n’est aucunement la banalisation mais la disparition de ce qui s’apparente réellement à une catégorisation d’individus. Parler de la communauté gay/lesbienne/bisexuelle/transsexuelle dans une niche sociétale particulière à savoir le laboratoire semble relever d’une vision inattendue. En fait il ne s’agirait ni plus ni moins que de répertorier une nouvelle forme de ghettoïsation, de dénonciation d’un rassemblement qui aurait le bonheur de pouvoir se cacher pour vivre normalement au sein d’une structure définie et finalement assez peu représentée. Pourtant il se pourrait aussi que ce bonheur puisse ne pas être aussi complet qu’espéré. Quelle est alors la différence avec la vie au quotidien ? On est réellement en droit de se poser la question de savoir pourquoi un reporter/éditeur d’une revue aussi prestigieuse que Nature (IF le plus élevé : 42.351 en 2013/2014) choisit de faire un gros plan sur le genre ! Se défendre de stigmatiser en commettant un tel article s’apparente à l’expression bien connue : “Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur” !
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