Les éditions Larousse ont été créées par Pierre Larousse en 1852 et c’est le dessinateur Emile Auguste Reiber qui invente le “pissenlit” associé à la devise Je sème à tous vents. Ce personnage féminin qui souffle sur les aigrettes d’un Taraxacum, représente à la fois un joli symbole, celui de la femme qui permet l’ensemencement grâce à son souffle et montre dans le même temps la propriété qu’ont certaines plantes de disperser leurs graines dans un souffle d’air. C’est l‘anémochorie et dans le cas des pissenlits , les graines contenues dans des capsules, plates, sèches et légères (akènes), parfois munies de « parachutes », sont portées par le vent sur des distances variables. L’étude de ce phénomène vient d’expliquer le mécanisme par lequel cette dispersion peut avoir lieu (Image of the Day: Windblown Weed, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/41166/title/Image-of-the-Day–Windblown-Weed/, Turbulence-induced resonance vibrations cause pollen release in wind-pollinated Plantago lanceolata L. (Plantaginaceae), http://rsif.royalsocietypublishing.org/content/11/101/20140866), en image et avec le texte. Ce sont les turbulences atmosphériques qui vont induire l’entrée en résonance des graines du pissenlit en l’occurrence. Mais le phénomène n’est pas identique à lui même au fur et à mesure du temps. Chaque dispersion incomplète laisse une tige plus “légère” qui se courbant différemment sous le souffle du vent dispersera différemment les graines restantes et ainsi de suite jusqu’à la dernière ! Faut-il l’expliquer quand on fait souffler les enfants sur des graines de pissenlit !
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