Le BMJ fournit en cette fin d’année un petit mode d’emploi à l’usage du vulgus medicus , celui qui n’est pas totalement au fait de ces abréviations d’un type particulier que sont les acronymes et dont les revues usent et abusent même s’il est recommandé d’en indiquer leur signification au moins une fois avant leur emploi ! (SearCh for humourIstic and Extravagant acroNyms and Thoroughly Inappropriate names For Important Clinical trials (SCIENTIFIC): qualitative and quantitative systematic study, http://www.bmj.com/content/349/bmj.g7092). Le vulgus medicus n’est pas seul face à ce qui peut se révéler un véritable casse tête, le vulgum pecus se trouve confronté a des interrogations similaires. Qui ne sait jamais senti impuissant, dépassé devant un mot écrit en majuscule avec ou sans ponctuation entre chacune des lettres, et dont la signification ne saute pas immédiatement aux yeux du lecteur ? Pourtant certains d’entre eux ont acquis leur identité et leur signification n’est plus sujette à interrogation (OVNI, OTAN, MEDEF ….) même s’il en reste pour qui les différents mots à leur origine ne viennent pas immédiatement à l’esprit. Il en est de plus subtiles ! Qui sait que le mot “nylon” est l’acronyme obtenu à partir des initiales des prénoms des femmes des cinq chercheurs à l’origine de cette nouvelle fibre (1935). Qui sait que les acronymes rabbiniques fleurissent dès le moyen âge ? Et plus parlant que l’acronyme, forme simplifiée du phonétique le célèbre “LSKCSKI” de Sacha Guitry !
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