Envisager autrement !

Où comment la tolérance est résistance (Could Tolerating Disease Be Better than Fighting It?,
https://www.the-scientist.com/features/could-tolerating-disease-be-better-than-fighting-it–65864?utm_campaign=TS_DAILY%20NEWSLETTER_2019&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=73282293&_hsenc=p2ANqtz-_6sYcoERuYh57NuckhV47cw0iQMvQcDR77H44aV1fD-mfsVIFkIIfBETOJTokm_OX8HnREL7ssxMLTCOSz5CcGzW_Jqw&_hsmi=73282293 ). Aulus Cornelieus Celsus (26 av JC-50 ap JC) écrivit dans le marbre les quatre signes cardinaux de l’inflammation : Rubor, Calor, Tumor, Dolor. C’est une façon qu’a l’organisme d’exprimer ses défenses à l’encontre d’un agent pathogène venu de l’extérieur. Tant que l’organisme reconnait le soi et le non soi, il n’y a aucun problème, mais c’est l’inverse qui se produit lorsque ce n’est pas le cas. Une nouvelle voie est en cours d’exploration qui utilise comme défense, la tolérance. Il ne s’agit pas vraiment d’une révolution, puisque le règne végétal était déjà connu pour utiliser cette stratégie. Pourquoi donc s’étonner qu’il puisse en être de même dans le règne animal ? Parce qu’il s’agit ni plus ni moins que d’accepter le concept selon lequel nourrir son ennemi pourrait le terrasser. Que ce processus soit rendu possible par le biais du métabolisme du glucose en particulier n’enlève rien à ce qui pourrait apparaitre comme un paradoxe. Il existera certainement un long cheminement avant que de transformer cette découverte en une thérapeutique, mais l’importance d’emprunter des chemins hors des sentiers battus n’échappera à personne.

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