Transversalité

220anesL’éducation nationale devrait se réjouir de l’article All Together Now (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/44760/title/All-Together-Now/) alors que cette vénérable institution prône tout l’intérêt d’une approche transversale, d’un décloisonnement entre disciplines. Il s’agit en effet d’en faire un principe général tout à fait digne d’être appliqué à d’autres champs qui pourraient sembler totalement différents comme une nouvelle technique de suppression et d’insertion des gènes (La modification de l’ADN à la portée de tous, http://www.larecherche.fr/savoirs/palmares/technologie/modification-adn-a-portee-tous-01-01-2015-197966)et l’adoption de mesures pour ralentir le réchauffement global. Cet article s’appuie, en fait, sur  un autre, The Evolution of Cooperation (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/44901/title/The-Evolution-of-Cooperation/)  exemple du phénomène de coopération pris dans le monde animal des fourmis,bien connu du grand public pour « son travailler ensemble ». Mais ce qui permet de revenir au premier article c’est cette notion que la coopération est en réalité un processus très largement partagé dans la nature, qu’il s’agisse du monde animal comme du monde végétal. L’idée de base est que le passage de l’unicellulaire au pluricellulaire traduit un phénomène de coopération tel que chacun y trouve son avantage ;  ainsi a-t-on créé le concept de biologie coopérative qui n’exclue pas, néanmoins, un certain degré de similitude génétique. Cette interprétation proche de celle qui aborde la similitude entre l’organisation de l’atome et l’organisation du monde des planetes  n’est pas sans rappeler la recherche de cette harmonie chère aux anciens. L’homme n’a toujours pas changer ses aspirations profondes : atteindre le beau et l’harmonieux à travers la nature pour en faire une philosophie de vie.

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