Le vieillissement tel que chacun le vit dans son extériorité, c’est aussi le vieillissement de l’ADN cellulaire qui au fur et à mesure que le temps s’écoule, s’altère et dont les réparations sont de moins en moins performantes. Par ailleurs des phénomènes de mutation interviennent à un cadence que des éléments extérieurs peuvent accélerer. Le problème majeur vient du fait que la survenue de ces détériorations loin d’avoir des avantages n’a, au contraire, que des désavantages. Jusqu’à présent, on ne possédait que peu d’éléments concernant la temporalité de leur survenue . L’existence d’un système équivalent à celui d’une horloge à propos du vieillissement de l’ADN vient d’être prouvé. Or qui dit horloge, sous entend ipso facto possibilité d’agir sur la dite horloge comme par exemple la possibilité de la remettre à l’heure (‘Death clock’ in cells could tell you when you’ll get cancer, https://www.newscientist.com/article/mg22830475-100-death-clock-in-cells-could-tell-you-when-youll-get-cancer/?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2015-1211-GLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS) ! Il vient alors immédiatement à l’esprit l’idée selon laquelle il serait possible de retarder la survenue de certaines mutations, et par voie de conséquence la survenue de certains cancers. L’idée suivante étant bien évidemment de ratarder le vieillissement lui-même et pourquoi pas de s’attaquer ensuite à l’échéance ultime ! L’homme, conscient de sa finitude, serait-il en passe d’envisager d’en modifier l’inéluctabilité !
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