Comment se peut-il qu’un être vivant n’ayant aucune connaissance de l’environnement dans lequel il se trouve établisse des rapports privilégiés avec sa génitrice. La question a déjà et s’est déjà posée de la nature de l’amour maternel essentiellement en référence à une idée retenue par la société selon laquelle une femme ne pouvait pas ne pas en être pourvue. Comme il était évident que le dit amour n’était pas distribué de façon équilibrée à chacune, son absence était non seulement montrée du doigt mais encore particulièrement vilipendée. Heureusement l’ocytocine est venue remettre les pendules à l’heure. Aujourd’hui c’est au tour du nouveau né de faire les fruits des interrogations concernant la perception qu’il peut avoir de sa mère (‘I feel good with mum’ neurons discovered). Il existe des neurones situés dans une zone sous thalamique, tellement mal connue antérieurement qu’elle porte le nom de zona incerta, qui s’activent lors de la rencontre de souriceaux nouveaux nés avec leur mère. Et là encore il est question d’hormone, il s’agit de somatostatine, connue pour de nombreuses autres fonctions dans l’organisme. Mais c’est là où se pose une nouvelle question car il semble bien que ces neurones ne soient pas doués de stabilité dans leur fonction ! En effet chez l’adulte, ils sont activés dans les processus d’anxiété et de peur ! S. Freud en aurait certainement tiré des conclusions pour expliquer certains complexes de l’adulte bâtis sur la prime jeunesse !
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