Lire Max Weber aujourd’hui peut sembler à tout le moins passéiste ! S’interdire les commentatires de Raymond Aron peut sembler à tout le moins présomptueux ! Pourtant une lecture « candide » peut avoir sa place dans un blog dédié à la présentation de quelques « trouvailles scientifiques ». Dans sa conférence sur le métier et la vocation du savant en 1919 (Wissenschaft als Beruf. Bibliothèques 10/18, Paris, 2000, pp 221), Max Weber établit un parallèle entre le métier du scientifique et l’allégorie de la caverne dans la République de Platon. Celui qui aborde la connaissance doit la transmettre à ceux qui ne l’ont pas, et c’est en cela qu’il peut conduire les autres vers la lumière. Et ce d’autant plus que « le chemin qui conduit à la vraie nature, passe par la science… ».
La première bonne nouvelle c’est que « Aller dans la rue pour rendre possible la discussion et la critique » devient alors une oeuvre morale. La seconde bonne nouvelle c’est que source de questions à l’infini, la science ne sera jamais achevée.
Tags: connaissance