Un présent trop riche !

Notre passé était plus simple, celui où son nom dans une publication se devait d’être le premier, le deuxième ou mieux le dernier. Entre les deux, les places étant considérées comme moins bonnes et peu propices à figurer dans la liste des titres et travaux requis pour un avancement « mérité ». En effet, dans la dernière publication du groupe nature.com (nature.genetics, novembre 2011, volume 43, issue 11), on compte  38, 106, 136 et même 170 signataires qui se répartissent entre 3 lettres, de 5 à 7 pages  et 1 article de 8 pages. Comment peut-on/doit-on interpréter cette sidérante pléthore de participants ! L’une de ces publication se présentant comme une méta-analyse, on pourrait comprendre ce grand nombre, ce qui n’est pas le cas pour les autres. Alors que faut-il penser ? Que la mondialisation a encore frappé, et qu’il est bon de constater que des chercheurs appartenant à différentes institutions et provenant de différentes nations sont capables de s’unir pour mettre en commun leurs résultats leur donnant alors une significativité plus rapide et la possibilité d’implications efficaces à l’échelle humaine. Ou bien qu’ils sont moins intéressés par la position de leur nom dans un publication et que l’on assiste à la naissance d’un nouvel EGO des chercheurs!!!

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