Entre la machine de Descartes et les mythologies qui accordaient à l’animal une place à part entière lorsqu’il se faisait comprendre de l’homme et que l’homme s’en faisait comprendre, il est heureux de voir que le domaine des échanges reprend sa place. Aujourd’hui si l’homme a encore beaucoup à apprendre de l’animal il peut aussi se montrer plus respectueux en l’utilisant de moins en moins dans ces expériemenations (fin des expérimentations en vue pour 2050 ?) . Dans le premier cas, le dauphin garde une place de choix (http://the-scientist.com/daily/2011/12/16a.htm). Parmi les mystères qui l’entourent, celui qui concerne sa capacité de résistance aux infections (Gram- en particulier), la possible existence d’une substance « morphine-like » provenant directement des tissus lésés, enfin une capacité peu commune de restauration tissulaire excluant déformation et cicatrice au niveau des lésions. On imagine combien toutes ses/ces propriétés seraient bénéficiables à l’homme. Quant au respect du aux espèces animales, on a déjà parlé du laboratoire virtuel. Mais il existe aussi des possibilités technologiques grâce cultures cellulaires déjà prônées par A. Carrel il y a plus de 70 ans (http://the-scientist.com/daily/2011/12/13a.htm) . Depuis 1970, l’utilisation des animaux de laboratoire a diminué de 50%, malgré le plateau des années 1990 en rapport avec la mise au point des lignées « knock-out ». Aujourd’hui lors de la pollution des eaux du Golf du Mexique, l’étude de la toxicité des dispersants chimiques a pu être déterminée en 6 semaines et non en plusieurs dixaines de mois à partir de l’animal. Ainsi l’étude sur l’animal serait-elle devenue chronophage et, presque plus grave, trop chère ! Donc, soyons en sûrs, l’animal nous parle toujours et nous pouvons toujours lui répondre.
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