Vient de paraître dans Nature un article concernant le rôle bénéfique de l’autophagie cellulaire (Exercise-induced BCL2-regulated autophagy is required for muscle glucose homeostasis). Si l’on savait empiriquement que l’exercice était bon pour la santé, on ne savait pas encore de quelle façon(http://the-scientist.com/2012/01/18/cellular-workout/). Il s’agit d’un mécanisme cellulaire interne, qui recycle les déchets en produisant de l’energie, ce qui fait de lui, un facteur de cette homéostasie si chère aux anciens . Différents types de souris transgéniques ont permis de vérifier l’hypothèse selon laquelle l’exercice stimulait l’autophagie, et de vérifier le rôle du Bcl2, protéine particulièrement impliquée dans cette action. Il n’est donc pas absurde d’imaginer que l’augmentation de ce processus pourrait conduire à imiter un mécanisme régulateur, ce qui est d’autant plus intéressant qu’il semble exister un lien avec le diabète. S’il reste toujours la même question : l’homme peut-il imiter la nature sans créer des dommages collatéraux en croyant au contraire à une amélioration de ladite nature, il reste aussi toujours la même conclusion : la vulgate se trouve validée par la recherche, qui elle même n’est qu’un dévoilement (cf Heidegger ) !
Tags: autophagie