Champignons magiques

Baudelaire,  Sherlock Holmes, mais aussi tous ceux qu’inspirent les substances psychotropes, risquent d’être particulièrement déçus après la lecture du dernier article des Proceedings of the National Academy of Sciences rapporté par Scientist (Scanning the Psychedelic Brain, http://the-scientist.com/2012/01/23/scanning-the-psychedelic-brain/) En effet s’il existe une modification, elle se fait dans le sens d’une diminution de l’activité cérébrale et de la connectivité ! Après avoir vaincu les difficultés d’une telle expérimentation, les études sur le flux sanguin cérébral ont pu être menées (IRM fonctionnelle). Les modifications portent sur deux régions principalement : le cortex médian préfrontal  en acord avec  ce qui est connu de la physiologie de cette zone, ainsi que le cortex cingulaire postérieur, ce qui est moins facilement explicable. Il existerait pourtant un effet stimulant dans des cas de dépressions. Serait-on en droit d’administrer « sous certaines conditions »  de la psylocibine, tout en sachant qu’une porte sur la dépendance risque d’être ouverte ? La question reste posée. Autre question, dont certains pourraient trouver qu’elle est secondaire : mais où se loge donc  la créativité artistique qu’une administration de pspychotropes pourait majorer ?

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