Quoi de commun entre la souris, le gorille des plaines occidentales et le cheval ? Il ne s’agit en aucun cas d’un inventaire à la Prevert, mais de trois sujets d’articles parus simultanément (http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=depression-how-depressed-is-mouse
http://www.latimes.com/news/science/la-sci-gorilla-genome-20120308,0,6590478.story
http://wamu.org/news/12/03/07/virginia_tech_researchers_study_asthma_using_horses) . On pourrait du reste se poser la question de savoir s’il y a un message particulier des rédacteurs dans cette simultanéité ? S’il s’avère un jour que Noé sauva bien une espèce de chacun d’entre eux, ils n’ont pas fini de nous en remercier. La souris accepte volontiers une nage forcée, une suspension par la queue, et une boisson sucrée. Le gorille, moins impliqué physiquement nous offre de comparer son ADN avec le nôtre et se faisant nous ouvre plusieurs voies de recherche sur nos origines ainsi que l’étude comparée de gènes communs devenus délétères chez l’homme. Enfin le cheval asthmatique offre des “pintes” de son sang aux tests à visée thérapeutique. Défions nous néanmoins d’invoquer ces raisons dans nos discours sur la protection animale !