Dans le but de retarder le vieillissement cérébral inéluctable, nul n’a pu échapper aux chants mélodieux des sirènes médiatiques ventant la pratique d’un certain type d’entrainement via l’utilisation de jeux aussi divers que variés sans oublier l’adjonction de compléments alimentaires eux aussi divers et variés. Plus sérieusement on parle depuis plusieurs années déjà ( 1961) de la possibilité d’une neurogenèse cérébrale chez l’adulte qui aurait pu contrebalancer (bien petitement) la perte neuronale qualifiée d’inévitable dés l’âge de vingt ans (pour les plus optimistes). Cette neurogenèse se situerait dans deux zones principales, périventriculaire et hippocampique. Il s’agirait de cellules gliales, hypothèse réfutée puis remise à l’honneur quand il a enfin été prouvé que les cellules gliales étaient bien autre chose que de la glue pour les neurones ! Deux articles traitent de ces cellules souches et en donnent des origines différentes. L’un (‘Housekeeping’ Mechanism for Brain Stem Cells Discovered, http://www.sciencedaily.com/releases/2012/04/120422134800.htm) reprend la zone periventriculaire comme niche des cellules souches et y ajoute le concept d’un contrôle moléculaire de leur maintien sur place ou de leur migration. Le second envisage une autre origine (New Brain Stem Cell | http://the-scientist.com/2012/04/23/new-brain-stem-cell/). Il pourrait s’agir de cellules dont le phénotype associe celui de cellules mésenchymateuses à celui des péricytes. Evidemment ces résultats, surtout en ce qui concerne le second, devront être validés, mais quel progrès quand on passe d’un espoir de niveau zéro à un niveau deux !!
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